La prière qui plait à Dieu

La prière qui plait à Dieu

LA PRIÈRE QUI PLAIT À DIEU (1)

Notre Père


LE NOTRE PÈRE EN QUÉBÉCOIS

                              

Oh, not' Père dans l’ciel

Que tout l’monde aime ton Nom

Que tu viennes mette de l'ordre là-dedans

Au ciel, pis icitte aussi

Donnes-nous l'pain qu'on a d'besoin aujourd'hui

Pardonne-nous nos imbécillités

Pour qu'on soye capab de pardonner ceux des autres

Sorts-nous de nos envies stupides,

Pis laisse pas l'Yaube nous mette dans son trou

Cé toé l'Boss jusqu'à fin du monde

Té vraiment l'seul qui l'mérite de toutes façons

Ouais, cé certain !
 

Ce matin, nous entamons une série au sujet de la prière qui plaît à Dieu… notre Dieu est un Dieu de communion et la prière est l’outil choisi par Dieu par lequel nous pouvons entrer en relation avec lui. Je vais peut-être vous choquer ce matin, mais on ne peut pas se dire chrétien depuis 20 ou 30 ans et dire que l’on ne sait pas prier… c’est une incohérence ! Être chrétien, c’est être en communion avec Dieu, être en communion avec Dieu nécessite que nous soyons un homme ou une femme de prière.

 

La prière occupe une grande place dans la Parole de Dieu et aussi dans la vie du chrétien authentique.

 
Spurgeon a écrit : 

"La prière est le balbutiement du nouveau-né en Christ, le cri du guerrier chrétien et le requiem du croyant qui s’endort en Jésus."

 

Cela revient à dire : "Priez sans cesse !"

 

Un jour les disciples sont venus à Jésus et lui ont dit : Seigneur enseigne nous à prier. Je suis convaincu que dans le cœur de chacun d’entre-nous, nous devrions avoir ce cri qui monte vers Dieu : Seigneur enseigne-nous à prier !

 

Enseigne-nous à prier… permettez-moi de vous dire ce matin qu’apprendre demande de la volonté, apprendre demande de la persévérance, apprendre demande de la discipline…

 

Dans cette série sur la Prière qui plaît à Dieu, nous allons débuter par étudier ensemble le « Notre Père ». Le notre Père nous enseigne sur l’attitude du cœur et les implications d’une prière qui plaît à Dieu. En fait, Jésus nous a pas enseigné le Notre Père comme une simple prière à rabâcher jour après jour, il nous met plutôt en garde contre une telle pratique :

 

Dans vos prières, ne rabâchez pas des tas de paroles, à la manière des païens ; ils s’imaginent qu’à force de paroles Dieu les entendra. (Mt 6.7, Semeur)

 

Le Notre Père est beaucoup plus que cela, il nous enseigne sur Dieu, sur son désir pour notre vie et pour le monde, il nous parle aussi de ses attentes envers ses ceux et celles qui sont ses disciples.

 

Par la grâce de Dieu, je prie que cette série nous apportera à chacun d’entre-nous un désir ardent de passer plus de temps dans le lieu secret de la prière :

 

IL A DEUX MANIÈRES DE PRIER

Adolf Monod
 

L’une suppose une piété sincère ; l’autre une foi toute puissante.

L’une demande et espère ; l’autre veut et attend jusqu’à ce qu’elle ait obtenu.

L’une est exaucée tant bien que mal ; l’autre reçoit toujours.

L’une cherche Dieu et le trouve; l’autre lutte avec Dieu et triomphe de Lui.

 

La première observe scrupuleusement le temps de ses dévotions journalières ; la seconde demeure à genoux des heures, un jour, toute une nuit.

La première s’accommode du cours ordinaire de la vie ; la seconde veille, jeûne, crie, pleure, transpire du sang.

La première est le chemin battu des fidèles, serpentant mollement dans la plaine, la seconde est la voie rude des parfaits, escaladant le rocher, soudant les précipices, rasant l’abîme.

La première est la méthode irréprochable de tel frère ou de telle sœur ; la seconde est la méthode divine de Jacob près du torrent, de Moïse au Sinaï, de Samuel à Mitspah, d’Élie au Carmel, de Jésus au désert, en Gethsémané, en Golgotha.

La première nous est connu depuis que nous avons connu le Seigneur ; la deuxième… « Seigneur enseigne-nous à prier ! » (Luc 11.1)

 
La prière
 

La prière concerne avant tout notre relation personnelle avec Dieu, c'est-à-dire la communion que nous entretenons avec lui. La prière véritable est un dialogue et trouve son origine en Dieu et non dans l’homme.

 

Vous connaissez peut-être cette illustration donnée par certaines personnes agnostiques qui disent que l’homme est comme un oiseau dans une cage, il ne peut connaître ce qui se trouve à l’extérieur. Sans le savoir, ces gens illustrent une vérité profondément biblique, l’homme livré à lui-même, ne peut ni chercher ni connaître Dieu de sa propre initiative (1Co 2.6-10 ; Rm 3.9b-10). Dieu est celui qui initie la relation en se révélant à nous.  C’est lui qui vient vers l’homme et l’appel à une relation avec lui.  N’est-ce pas merveilleux ? Notre Dieu s’appelle Emmanuel, Dieu avec nous, il s’incarne en Jésus-Christ pour nous racheter et rétablir notre communion avec lui que nous avions perdu à cause du péché. De tous temps, Dieu cherche des hommes et des femmes qui répondrons à son appelle à vivre en communion avec lui pour servir ses plans éternels.

 

Dans le jardin d’Éden, lorsqu’Adam et Ève ont péché, ils se sont cachés loin de Dieu, craignant et redoutant la présence de leur créateur. Pourtant, Dieu est venu vers eux et les a cherchés :

 

Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir. L’homme et sa femme allèrent se cacher devant l’Éternel Dieu, parmi les arbres du jardin. L’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? (Gn 3.8-9)

 

Ce matin Dieu te demande : « Où es-tu ? » Est-ce qu’il connaît ton adresse, a-t-il l’habitude de venir prendre un moment avec toi ou bien es-tu en train de fuir sa présence craignant ce qu’il pourrait te dire, te faire ou te demander ? Ce matin ma prière est que tu puisses découvrir en ton créateur, non seulement ce Dieu puissant, ce Dieu juge, mais aussi ce Dieu qui pour ses enfants est un père.

 

Jésus nous invite à nous approcher de Dieu en reconnaissant qui il est réellement : un père pour ses enfants. Pour un juif à cette époque entendre le rabbi de Nazareth les encourager à appeler le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, « notre père » aurait certainement été suffisant pour défriser tous les bigoudis des pharisiens présents ! Appeler Dieu notre père sonnait bien trop familier pour s’adresser à Dieu de la sorte. Mais pas pour notre Seigneur Jésus, tout le sermon sur la montagne est marqué par une atmosphère « familiale », la relation entre le Roi céleste et le membre du royaume étant celle d’un enfant avec son Père, et les relations des membres du royaume entre eux celles de frères et de sœurs. (Semeur)

 

Les enfants de Dieu sont donc appelés à vivre leur vie chrétienne dans une ambiance familiale, avec Dieu et avec leurs frères et sœurs dans la foi. Voilà ce que Jésus semble aussi nous démontrer en utilisant le pronom possessif « notre ».

 
 
L'image du Père
 

Parfois à cause des circonstances de la vie l'image que nous avons d'un père est déformé ce qui parfois a des répercussions sur notre perception de Dieu. Lorsque nous nous approchons de lui dans la prière, Jésus nous invite à le reconnaître pour qui il est pour nous : un père !

 

Reconnaître Dieu comme notre Père, c'est reconnaître que nous sommes ses enfants. Sa paternité implique :

 
      Notre adoption
 

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! (1Jn3.1)

 

Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Aba ! Père ! (Rm 8. 15)  

 

Lorsque nous venons dans le lieu secret de la prière, nous venons avec confiance pourquoi parce que c’est lui qui nous a choisi, c’est lui qui nous a adopté, et s’il nous a adopté, c’est parce qu’il nous aime et désir notre présence !

 
      Notre sécurité
 

  Tu as été un refuge pour le faible, Un refuge pour le malheureux dans la détresse, Un abri contre la tempête, Un ombrage contre la chaleur ; Car le souffle des tyrans Est comme l'ouragan qui frappe une muraille. (Es 25.4)

 

Quel père ne protègerait pas son enfant ? Il y a des gens qui sont constamment en train de parler du diable, parfois il en parle comme si le diable s’occupait personnellement de leur cas… ils vivent tellement dans la crainte, qu’ils n’osent même pas prier à voix haute… pour ne pas être entendu par ce dernier, et même parfois ils évitent même de prier et de lire leur Bible parce qu’ils ont peur des représailles… Si Dieu nous a adoptés, croyez-vous qu’il laisserait ses enfants à la merci de tout et de rien ?

 

TU N’ES PAS N’IMPORTE QUI PUISQUE TON PÈRE CÉLESTE N’EST PAS N’IMPORTE QUI !

 
Notre statut d'enfants 
 

Lorsque nous prions, nous devons venir à lui comme un petit enfant.

 

Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. (Mt 18.2-3)

 
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous sommes dépendants de ses bons soins.
 

La prière qui plaît à Dieu est celle qui comprend sa totale finitude et dépendance en Dieu tout les jours de sa vie.

 

"J'ai été souvent conduit sur mes genoux par la conviction écrasante que je ne pouvais pas aller nulle part ailleurs. "  Abraham Lincoln

        (www.topchretien.com)
 

Voilà une attitude dans la prière que Dieu honore.

 

Je suis errant comme une brebis perdu : cherche ton serviteur ! Car je n’oublie pas tes commandements. (Ps 119.176)

 
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous sommes en apprentissage.
 

Il y a eu des moments dans ma vie, et je confesse que je n’en suis pas complètement délivré, où je vis ma vie chrétienne comme si je n’avais pas le droit à l’erreur de sorte que lorsqu’il m’arrive d’agir et de penser d’une manière répréhensible devant Dieu, je me sens indigne de venir à lui. J’ai l’impression parfois que je suis totalement disqualifié pour le servir… Mais un jour une révélation à frapper mon cœur : Je suis un enfant de Dieu… et puisque je suis en enfant je suis en apprentissage… et puisque je suis en apprentissage cela signifie que j’ai droit à l’erreur, j’ai le droit de trébucher et de tendre la main vers mon Père Céleste pour qu’il me relève. N’ayez pas peur de tendre vos mains vers Dieu quand vous trébuchez, osez entrer dans le lieu secret quand tous les fibres de votre corps et toutes les forces de l’enfer semblent vous y interdire l’accès… entrez dans le lieu secret et vous y découvrirez un Père qui tend sa main vers vous pour vous relever.

 
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous avons parfois besoin d’être corrigé.
 

Séjournant en Syrie, un archéologue s’était lié d’amitié avec un berger. Un jour, il le vit apportant de la nourriture à une brebis qui avait une patte cassée. Il demanda :

- Comment s’est-elle fait cela ? Est-elle tombée dans un ravin, Ou est-ce en fuyant une bête fauve ?

- Ni l’un ni l’autre, répliqua le berger. C’est moi qui lui ai cassé la patte !

- Vous-même, s’exclama l’archéologue stupéfié, et pourquoi donc ? ¶Souriant de l’étonnement de son interlocuteur, le berger expliqua :

- C’était une brebis têtue ! Elle ne voulait pas que je l’approche, ni rester avec le troupeau qu’elle risquait d’entraîner à sa suite. Elle ne pouvait que s’égarer, glisser, tomber dans un ravin, ou se faire dévorer... Voyez maintenant, elle se laisse approcher, me permet de la soigner. Elle apprend à me reconnaître comme son berger et à avoir confiance en moi... Cela valait bien la peine de lui casser une patte qui, au reste, sera vitre entièrement guérie.

Quelques jours plus tard, l’archéologue rencontra de nouveau le berger avec son troupeau. La brebis, ayant la patte encore faible, suivait le berger en boitillant. Elle était juste derrière lui, et semblait ne plus pouvoir s’en détacher.

 

N’est-ce pas ce qui nous arrive parfois lorsque nous sommes têtues et nous obstinons à marcher en rébellion à Dieu ? Si vous vous êtes éloignés de Dieu et vous vous êtes retrouvés dans des situations difficiles, je vous en supplie revenez à Dieu et laissez-le vous soigner, il pansera vos plaies et si vous choisissez de lui obéir pleinement, il vous emmènera dans de vert pâturage.

 
Sa position : aux cieux
 

Notre Père qui est aux cieux… par ce qualificatif, Jésus nous invite à réfléchir sur la nature de notre Père Céleste :

 
Il est omnipotent
 

Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut. (Ps 115.3)

 

Que notre prière soit inspirée par sa toute-puissance… osons demander de grande chose à Dieu !

 
Il est omniscient
 

Que notre prière soit inspirée par sa connaissance infinie… déclarons lui notre confiance dans les moments obscures !

 
Il est omniprésent
 

« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi ! » Lorsque nous prions sachons que Dieu nous entends et qu’il est prêt même si parfois nos émotions semblent nous dicter le contraire.

 
Il est totalement saint
 

Faites tous vos efforts pour … mener une vie de plus en plus sainte, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. (Hé 12.14, Semeur)

 

Puisqu’il est saint, nous sommes nous aussi appeler à mener une vie de sainteté. Dans nos prières confessons nos péchés à Dieu et recherchons sa puissance pour mener une vie pure et sainte.

 
Il est parfait
 

Notre Père céleste est aux cieux, il n'est pas comme nos pères terrestre qui sont imparfait malgré tout l'amour qu'ils peuvent nous porter.

 

(Faire lire dans la Bible)

 

Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. (Mt 7.11)

 

Lorsque nous prions déclarons-lui notre confiance en sa bonté. Notre père terrestre nous a peut-être déçu et même parfois blessé grandement mais notre Père Céleste ne peut nous décevoir car il n’y a pas une ombre de malice en lui. Il est parfaitement bon et parfaitement capable de déverser sa bonté et ses bénédictions dans notre vie.

 

… la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et … ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Grande est [sa] fidélité ! (Lm 3.23-24)

 
Conclusion
 
Notre Père qui est aux cieux :
 

-          L’image du père :

    o        Notre adoption

    o        Notre sécurité

    o        Notre statut d’enfant

            §         Nous sommes dépendants de lui

            §         Nous sommes en apprentissage

            §         Nous avons besoin d’être corrigé

    o        Sa position : aux cieux

            §         Il est omnipotent, omniscient, omniprésent, totalement saint et parfait.

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