Jusqu'à la dernière !

Jusqu'à la dernière !

La première parabole du chapitre quinze de l'évangile selon Luc nous parle d'une brebis perdue que le maître ramène dans son cheptel.

Avoir vu le jour au sein du troupeau de Dieu ne suffit donc pas pour être gardé de ses propres errances.
Certes, c'est un grand privilège que de grandir physiquement dans un milieu chrétien, de participer au rassemblement autour du bon berger, mais cela ne suffit pas pour le connaître véritablement.

Il arrive un jour où il faut prendre une décision personnelle, lui appartenir de cœur et le suivre durant toute sa vie ou non.

Certaines brebis font ainsi le triste choix de s'éloigner jusqu'au jour où le berger qui les aime les ramène à lui et les ajoute enfin et véritablement à son troupeau.

Mais il est d'autres brebis éloignées qui sont déjà à lui et qui ont besoin de réintégrer le troupeau qu'elles n'auraient pas dû quitter.
Il peut y avoir plusieurs causes à leur départ ; le sentiment de ne pas appartenir au troupeau, l'isolement au sein de celui-ci, l'attrait croissant du monde et de ce qu'il peut faussement offrir, l'incompréhension et le découragement face à une épreuve, les coups de « sabots » ou de « tête » au sein du troupeau, le goût du risque, la peur de s'engager ou de déplaire, l'envie de faire mieux et plus que les autres ou encore bien d'autres raisons plus ou moins obscures.

Est-ce pour autant que le bon berger va les laisser à leur sort pour qu'elles subissent les funestes conséquences de leur éloignement ? Qu'ainsi n'advienne ! Cela serait mal le connaître de penser que même une sur cent pourrait se détacher de lui sans qu'il ne mette tout son amour et toute son énergie pour la retrouver et la ramener à lui.

Sa joie ne serait pas parfaite sans tous les siens, objets de ses tendres soins.

Quant aux autres brebis, celles qui sont restées dans sa proximité, qu'elles ne pensent pas que c'est par leurs mérites qu'il en est ainsi.
Tout est grâce ! N'auraient-elles pas pu être prises dans un orage de la vie et perdre la trace du troupeau ? Le sentiment que tout est bonté du maître des âmes et des circonstances doit les imprégner et les pousser à la miséricorde envers les malheureuses qui se sont laissées surprendre pour un temps.

Dans l'esprit du bon berger, elles doivent tout faire pour le retour de toutes les brebis ... jusqu'à la dernière d'entre elles !

Prier, intercéder, supplier, mais aussi se mettre en route à leur recherche, les trouver, leur parler au cœur, panser leurs plaies, les porter si besoin en est, afin que la joie du maître soit tout en tous.

Jésus a été jugé par des esprits hautains et des cœurs secs pour avoir travaillé au rassemblement de son troupeau. Il a été la cible de murmures, de contestations et de mépris pour ne pas avoir hésité à aller au- devant de ceux qui étaient perdus, à manger avec eux et à se donner tout entier pour leur retour à Dieu.

Seigneur Jésus, accorde la repentance à chacun de tes rachetés, à ceux qui se sont égarés et que tu ramènes à toi comme à ceux qui ont oublié le jugement d'eux-mêmes et la miséricorde envers leurs semblables.

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