Une main tendue

Une main tendue

Lecture : Luc : 10/30 à 35

Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi-mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. Mais un samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépensera de plus, je te le rendrai à mon retour.

Quel récit merveilleux tiré de l'évangile de Luc ! Notre Sauveur raconte une histoire qui a touché mon cœur. La scène se déroule sur un chemin désert. Des brigands frappent un malheureux et le laissent à demi-mort. Souvent, Satan utilise le même processus : il frappe et détruit les pauvres âmes isolées, les laissant comme mortes.

Deux hommes viennent à passer, un sacrificateur et un lévite, et ne prêtent aucune attention à ce malheureux. Ce sont cependant des hommes d'église. Oh, chers frères et sœurs, ne soyons pas des chrétiens pressés par le temps, trop occupés pour voir la détresse de nos contemporains. Cherchons à voir, dans nos maisons, dans nos relations, dans nos églises, ceux qui ont le cœur déchiré. Nous vivons une époque terrifiante, et je suis de plus en plus touché de voir des gens exprimer leur détresse (la perte d'un être cher, un divorce, une maladie, une perte d'emploi, drames en tout genre, et combien de ces drames pouvons-nous rencontrer à notre porte). Ne soyons pas insensibles à leurs détresses. Ne passons pas outre leur chemin. Combien de gens pénètrent dans nos églises, assistent à nos réunions, et repartent sans qu'aucune personne n'accepte de les écouter, de les comprendre, de passer un peu de temps avec eux, pour prier avec eux au sujet de ce qui les charge. J'ai connu un jeune frère qui avait de gros problèmes d’ordre spirituel. Il faisait face à des luttes énormes, seul. Il a crié à haute voix son désespoir pendant un mois dans le lieu de culte. Le Seigneur, dans son amour l'a repris, il avait 37 ans. Sa tristesse était réelle, et non feinte. Le Seigneur l'a accueilli dans sa gloire.

Cependant, il y avait un samaritain (un non juif) qui fut ému de compassion. Que fit-il ? Il s'approcha et banda ses plaies. Cela ne vous rappelle-t-il pas notre Sauveur qui guérit nos peines, les blessures d'un lointain passé, et prend soin de nous. Il le conduisit dans une hôtellerie, après lui avoir prodigué ce qui était urgent. Il prit ensuite soin de régler la note de l'aubergiste. Quelle gentillesse. Quelle belle action. Ce n'est pas de l'angélisme, c'est ce que nous demande le Seigneur. Tout ce qui concerne notre prochain doit être notre préoccupation principale.


Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité
(1 Jean : 3/18)

J'ai lu cette histoire que je vous rapporte : Une femme de Dieu pensait aimer véritablement son prochain. Et, un jour, lors d'une rencontre de prières pour les femmes, une femme à l'aspect repoussant se tint devant elle. Elle eut un mouvement de répulsion en la regardant. Soudain, le Saint Esprit lui suggéra d'entourer cette pauvre femme, et de la prendre dans ses bras. Elle commença par résister, mais le Saint Esprit agit dans son cœur, et elle finit par obéir. Elle entoura cette femme de ses bras, et lui manifesta par des gestes qu'elle s'intéressait à elle. Cette dernière fut prise de sanglots. Elle venait de réaliser qu'elle n'était pas la pauvre hère qui avait été amenée dans ce lieu, mais une femme que Dieu aimait. Elle venait de rencontrer le Seigneur Jésus, son Sauveur qui avait payé le prix fort, pour elle, sur la croix. Imaginez aussi la gratitude de cette chrétienne qui avait obéi à la voix du Seigneur, et avait manifesté une réelle affection pour une petite brebis, seule et désespérée. Oh ! Les conséquences de nos actes.

Je crois que nous avons beaucoup à apprendre. Sache que même les petites intentions que tu as pour tes proches, les élans de ton cœur, sont plantés comme des graines dans la vie de ceux que tu côtoies. Je t'en supplie, écoute la voix du Seigneur qui veut remplir ton cœur, ta vie de sa présence pour que tu manifestes l'amour qui peut transformer une vie désespérée, en une vie heureuse et sauvée.

Nous avons tous besoin d'être des samaritains qui prennent soin de leur prochain.
Le feras-tu ? Te laisseras-tu transformer par le Saint Esprit ? Veux-tu être cet homme, cette femme, cet enfant, cette communauté ?

Prie le Seigneur pour qu’il transforme ta vie, et tu le serviras avec une autre vision. Tu ne seras plus esclave d'un légalisme ou d'un formalisme religieux, mais tu seras un(e) véritable chrétien(ne) répandant la bonne odeur de l'amour du Christ.

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