La tristesse mène à la joie, tout comme l'échec mène au succès

La tristesse mène à la joie, tout comme l'échec mène au succès

Un jour, quelqu’un plein de sagesse m’a fait une observation qui m’a fait réfléchir pendant un bon moment. Il m’a dit: “La tristesse, c’est la porte qui mène à la joie, et les épreuves sont le chemin qui mènent à la paix”. Que voulait-il donc bien vouloir dire? Comment cela pouvait-il être vrai? Après tout, s’il y a quelque chose que nous voulons soigneusement éviter, c’est bien la tristesse et les épreuves.

Tandis que je continuais de méditer sur cette affirmation étonnante et paradoxale, je parvins à une autre pensée qui semblait constituer un principe corollaire: “ Les succès continuels sont un chemin garanti vers l’orgueil et l’arrogance”. Si la tristesse, les épreuves et l’échec peuvent servir à nous conduire dans la joie, la paix et l’humilité, il semblerait que le succès – jamais freiné par les revers de la vie – peut facilement nous entraîner à nous centrer sur nous-même, à nous réjouir trop tôt de nos réussites ou à devenir ensorcelé par ce que disent les manchettes de journaux à notre sujet.

Dernièrement, j’ai eu l’occasion d’interviewer un homme qui déclarait que son père lui avait tellement inculqué l’éthique du travail tout au long de son éducation, qu’ “il croyait sincèrement qu’il ne pourrait jamais connaître l’échec s’il travaillait suffisamment dur”. Il n’y avait qu’un problème: Le jour arriva où – admit-il – lorsque “je connus l’échec, malgré tous les efforts et le travail fournis, je ne pus pas me sortir de cette triste situation”

En fin de compte, cette crise s’avéra une expérience magnifique et un enseignement très riche pour ce leader, qui finit par transformer son approche des affaires et révolutionna sa perspective sur les gens qui travaillaient avec lui. L’échec ne changea pas l’appréciation qu’il avait de la valeur du travail et de l’assiduité, mais pour la première fois de sa vie, il fut capable de reconnaître ses propres limites. Et ce qui est encore plus important, c’est qu’il prit conscience de son besoin de dépendre de Dieu pour la sagesse et la force qu’il n’avait pas en lui-même.

La Bible parle précisément de ces questions – de cette réalité qui veut que la joie se drape souvent dans un emballage de tristesse, et que l’échec peut préparer le chemin vers la réussite:

La joie remplace la douleur quand on atteint le but.
Que ce soit au travail, dans notre foyer ou dans nos quêtes personnelles, nous faisons souvent face à la douleur et à la détresse au cours du processus qui nous pousse vers les buts recherchés. Jésus Christ comprenait bien cela. Lorsqu’il parlait à ses disciples dans le but de les préparer à l’agonie à laquelle il allait bientôt devoir faire face, il utilisa l’analogie de la naissance: “La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde” (Jean 16 ; 21). Jésus savait qu’ils connaîtraient un immense chagrin à l’occasion de sa mort, mais que, quelques jours plus tard, cette tristesse se changerait en joie infinie. “Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie” (Jean 16 :22).

L’échec révèle ce qui constitue la vraie source du succès.
On ne sait pas pourquoi, mais on apprend toujours plus de nos échecs que de nos réussites. La réussite peut résulter de plusieurs facteurs que nous ne contrôlons pas nous-même – allant de la simple chance au fait d’être, par hasard, au bon endroit, au bon moment – mais elle peut aussi être le fruit de notre travail assidu et de notre initiative personnelle. Mais, lorsque nous échouons, cela semble plus facile d’en identifier la cause. Honnêtement, bien souvent nous découvrons que la raison de notre échec est en nous même. C’est ce que David, roi d’Israël, avait compris il y a quelques siècles de cela: “Je disais dans ma sécurité: Je ne chancellerai jamais! …tu cachas ta face, et je fus troublé. Eternel, j’ai crié à toi, j’ai imploré l’Eternel…Aie pitié de moi, Eternel, secours-moi! Et tu as changé mes lamentations en allégresse, tu as délié mon sac, et tu m’as ceint de joie…” (Psaume 30 :7-12)

Comme nous vivons dans un monde tangible, nous sommes souvent tentés de dépendre, de placer notre confiance dans nos entreprises, dans notre statut, dans nos biens matériels ou dans nos forces et aptitudes personnelles. Mais nous pouvons perdre n’importe laquelle de ces choses là en un clin d’œil. La seule ancre inamovible et digne de confiance, c’est Dieu.


© MANNE DU LUNDI est un article hebdomadaire de CBMC INTERNATIONAL, un ministère évangélique à but non lucratif qui a pour objet de servir les gens d’affaires et les professionnels qui veulent suivre Jésus, de présenter Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur auprès des autres gens d’affaires et professionnels.

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1 commentaire
  • mamanlion Il y a 13 années, 8 mois

    C'est vrai , au t ravers de mes échecs , j'ai appris à vivre d'une manière différente . En m'appuyant sur Dieu et non sur mes propres forces , et Sa joie est devenue ma force. Merci Papa !