Dois-je l'obliger à me suivre à l'église?

Dois-je l'obliger à me suivre à l'église?

Top Féminin vous propose ce mois-ci un dossier discutant d'un sujet très controversé parmi les parents : doit-on obliger nos enfants à nous suivre à l'église? Certains parents sont pour à 100% et traînent leurs enfants par tous les temps aux réunions et activités d'église, d'autres les laissent faire leur choix personnel et ne les obligent jamais à venir, pour ne pas, selon eux, les "dégoûter de l'église". Alors que penser? Comment agir face à des enfants sans cesse sollicités par des activités extérieures de loisirs? Comment faire si notre conjoint est non-croyant et ne partage pas notre position? Henriette Robin épouse de pasteur et mère de quatre enfants partage avec nous sa longue expérience et nous conseille à coeur ouvert. Bonne lecture!

Dois-je obliger mes enfants à me suivre à l'église?

C’est la question que beaucoup de parents se posent à un moment où à un autre. Doit-on forcer nos enfants à nous accompagner à l’église ? Ne vont-ils pas être « dégoûtés » si je les contrains ? Ne vont-ils pas en avoir « ras le bol », c’est peut-être mieux de les laisser choisir ?
Ces questions viennent souvent nous tourmenter car nous voulons le meilleur pour eux. C’est vrai, Dieu souhaite que nous le suivions par amour et non par contrainte. Il est un gentleman qui ne s’impose pas, mais qui se propose. À nous de prendre notre décision.
Mais nos enfants, sont-ils capables d’évaluer ce qui est bon ou non pour eux-mêmes, alors qu’ils n’ont aucune expérience de la vie ? Ne préfèrent-ils pas « se gaver » de sucreries plutôt que de légumes verts ? C’est là que nous intervenons… Dieu nous a prêté nos enfants afin que nous sachions les conduire vers Lui, et leur donner le meilleur. Imaginez, un invité vient chez vous avec un gâteau très appétissant, pour toute la famille. Vous sortez la belle vaisselle, les cuillères en argent, la nappe… Vous installez les enfants autour de la table, et là, au moment de manger, la personne vous annonce qu’il y a un poison violent dans cette pâtisserie ! Quelle serait votre réaction ? Immédiatement, la poubelle serait la seule à la consommer. Vous interviendriez en mère sensée et protectrice. Imaginez-vous encore, aller en voyage dans un pays où toutes sortes de virus peuvent vous contaminer. Avant de partir, vous allez chez le médecin faire vacciner vos petits chérubins, afin de les immuniser contre toutes ces maladies. Encore une fois, vous agiriez en mère avertie et intelligente par amour pour eux ! Il en est de même sur le plan spirituel, nous devons « vacciner » nos enfants contre le péché et les pièges de l’ennemi qui voudrait qu’ils consomment sans modération le gâteau empoisonné. Quelle méthode utiliser ? Celle de les mettre en contact avec l’évangile chaque fois que l’occasion se présente, afin que leur cœur se remplisse des paroles et des promesses de Dieu.
Comment pourront-ils avoir la foi ? En écoutant des paroles de vie. Ayant expérimenté nous-mêmes l’amour et le pardon infinis de notre Sauveur, nous savons que c’est là le meilleur pour eux. Il est nécessaire de partager ce point de vue, et leur dire que par amour, nous faisons ce qui est bon. Si nous laissons le choix à nos enfants, il est probable qu’un jour Jésus ne soit plus leur centre d’intérêt, surtout lorsqu’ils entreront dans l’adolescence. Tentés et sollicités par le monde qui les entoure, ils auront envie de goûter à autre chose. Ils ne seront pas « immunisés » pour lutter contre les pièges et le péché.

Dimanche, 7 heures du matin, la sonnette retentit… Le papa ,s’apprêtant à ouvrir, se demande qui peut bien être là, si tôt. En ouvrant la porte, il est surpris de se  trouver face à face avec la gendarmerie.
- Bonjour, vous êtes bien Monsieur X., papa de Mademoiselle X. ? demande le gendarme.
- Oui, c’est moi, que se passe-t-il ?
- Votre fille a eu un accident de voiture cette nuit. Elle a été gravement blessée, et… et… je suis désolé, elle n’a pas survécu aux suites de ses blessures.
- Ma fille ?! répondit le père terrassé par cette terrible nouvelle, c’est impossible, elle est dans son lit, elle dort !
- Pouvez-vous contrôler s’il vous plaît ?
Le père se dirige vers la chambre et constate avec effroi que le lit est vide. Pendant la nuit, la jeune fille est sortie par la fenêtre pour aller s’amuser avec ses amis, et le pire est arrivé. Mourir, elle ne l’avait pas prévu ni voulu, elle voulait juste profiter de la vie ! Son père lui avait fait confiance, lorsqu’elle lui a dit : « Je vais me coucher ». Il était loin de se douter de ce qui allait se passer par la suite. Cette histoire est bien triste, mais vraie, et vécue par un ambulancier présent sur les lieux.

QUE FONT-ILS LORSQUE NOUS SOMMES ABSENTS ?

Nous savons bien que les enfants n’ont pas toujours le sens des priorités, ou du danger, mais qu’ils se laissent guider par leurs sentiments. Plus grands, comme à l’adolescence par exemple, même si vous avez fixé des limites, ils ont envie de les dépasser par goût du risque ou pour se prouver qu’ils sont capables de relever des défis. Il est très important que nous ayons l’œil attentif pour remarquer les changements de comportement. Si nous laissons à nos enfants choisir ce qu’ils veulent, c’est spirituellement qu’ils peuvent mourir. Pendant que vous serez à l’église, que feront-ils à la maison ? Que regarderont-ils à la télé, sur Internet, à quels jeux vidéo joueront-ils ? Le sport ne deviendra-t-il pas la priorité dérobant la place de Jésus. Qu’est-ce qui les fera mourir à « petit feu » ?
J’ai 4 enfants, et je peux vous assurer que la vérité ne sort pas toujours de leur bouche. Alors que vous leur faites confiance, eux n’auront pas honte de vous mentir pour arriver à leur fin, même conscients qu’ils font mal. Pendant que vous croyez qu’ils font leurs devoirs d’école, ils sont à l’extérieur de la maison, fréquentant qui ? Le jour où vous vous en rendrez compte, il sera peut-être trop tard pour faire demi-tour. Des blessures graves auront déjà laissé des traces.
Le sport, les loisirs sont bons, mais il y a un temps pour tout ! Si on permet qu’ils aillent en compétition le dimanche, ou aux entraînements, c’est comme si nous leur disions : «Après tout, Dieu n’est pas si important que ça, tu as bien le temps d’y penser !». Nous les encourageons à devenir des gens religieux qui vont à l’église lors de quelques occasions.

QUE VOULONS-NOUS POUR EUX ?

Avez-vous remarqué que dans certains pays le gouvernement met l’accent sur l’éducation des enfants et sur leur formation ? On peut voir de très jeunes enfants avec un fusil à la main, suivre des stages de guerre. Pourquoi former des enfants si jeunes ? Parce que des principes, des réflexes, des convictions, un état d’esprit va se graver de façon indélébile en eux et les conditionner. Tout cela fera partie d’eux et il sera très difficile de les faire changer. Ils sont formés pour un but. Souvent les missionnaires visent un peuple d’enfants, car les adultes sont plus difficiles à atteindre spirituellement à cause de leur vécu religieux.
Ma fille avait de très bonnes amies de confessions religieuses différentes. Il était impressionnant de voir que même en dehors de la présence de leurs parents, elles étaient capables de se conduire en accord avec ce qui leur était communiqué. Pourquoi ? Parce qu’on les enseignait avec conviction, comme étant le seul principe de vie à suivre. Elles ne se posaient pas de questions, elles y croyaient car elles recevaient l’exemple du père et de la mère qui étaient fervents. Souvent, nous nous cachons derrière le fait que Dieu est un dieu d’amour et qu’il pardonne, qu’il fait grâce, et nous devenons un peu trop « cool ». Oui le Seigneur est tout cela, c’est indiscutable, mais il va y avoir des conséquences si nous laissons prendre un mauvais chemin à nos enfants. Nous rêvons du meilleur pour eux, donc mettons tout du bon côté pour y arriver. Il ne nous viendrait pas à l’idée de ne pas prévoir notre retraite, de nous assurer que nous aurons de quoi vivre confortablement, nous ne sommes pas inconscients, nous prévoyons l’avenir. Donnons-leur le modèle d’une réelle relation avec Jésus, qu’ils nous voient vivre en harmonie avec les commandements divins, non pas une religion. Dès leur plus jeune âge, si nous les conseillons dans les différentes situations de leur vie à suivre les principes bibliques, cela deviendra un réflexe. Souvent, je suis réjouie lorsque j’entends mes petits, qui dans des moments de tristesse et de peine, me disent « j’ai prié Jésus ». Pas besoin de leur dire, ils savent très bien qu’Il est celui qui peut tout. C’est instinctif, ils prient !

COMMENT GÉRER NOS IMPRESSIONS ET NOS SENTIMENTS ?

Peut-être qu’en lisant ces lignes vous pensez que tout cela est un peu exagéré ! Malheureusement, j’ai rencontré des parents qui ne voulaient rien imposer à leur progéniture pour ne pas les contraindre à suivre Christ. Et, bien que les conseillant de les amener à l’église, leur expliquant les risques qu’ils prenaient, ils ne l’ont pas fait, car les enfants trouvaient toutes sortes de prétextes. Il y a danger. Aujourd’hui, ces enfants ont fait leur vie sans Christ, loin de l’église. Le cœur des parents est lourd. Pendant qu’il est encore temps, mettons-les à l’abri dans l’arche de la grâce. Il faut aussi être équilibrés et mettre chaque chose à sa place. Si la réunion de prière est à l’heure où normalement ils doivent aller au lit pour être en forme le lendemain pour étudier, laissons-les aller se coucher. Un des parents restera à la maison pour les surveiller. Il faut garder du bon sens. Les enfants ont l’art et la manière de savoir incliner votre cœur, même si vous avez décidé de ne pas céder. Les miens savent très bien me prendre par les sentiments, avec des « maman chérie », « maman d’amour », un petit regard attendrissant. Et hop ! Le tour est joué. Qu’est ce qui fait fléchir mon cœur ? Mon amour pour eux, j’aime leur faire plaisir, les voir heureux et satisfaits. Comme tout le monde j’ai fait vacciner mes enfants. Avez-vous, vous aussi senti votre cœur se serrer en pensant qu’au moment de la piqûre votre bébé allait souffrir un peu. Oui, mais vous n’avez pas empêché le médecin de faire ce geste, car vous saviez que c’était nécessaire. Un jour, j’ai rattrapé ma fille sur la pelouse du jardin du médecin, car par peur, elle s’était échappée du cabinet. Je ne lui ai pas dit : «Ok ma chérie, on rentre à la maison et tu n’auras pas ta piqûre!» Non ! Même si j’étais triste pour elle, je l’ai ramenée pour la vacciner. C’était indispensable de le faire, pour une question de santé.
La Bible dit dans le livre d’Ésaïe 26.3 : « À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix ». Si nous sommes convaincus de l’importance de placer nos enfants auprès de la grâce de Dieu, alors nous n’aurons aucun tiraillement ni aucun doute. Nous agirons avec une bonne conscience, car ce n’est pas Dieu qui va nous culpabiliser de bien faire.

FAIRE DE LA PRÉVENTION

Lorsqu’il avait 10 ans, un de nos fils nous a mis devant cette situation. Nous venions juste de déménager et de nous installer dans notre nouvelle résidence. Nos voisins de palier avaient eux aussi un fils du même âge. Un dimanche, en rentrant du culte, nous les avons rencontrés et avons échangé quelques mots. Très rapidement, les enfants se parlent, le papa invite notre fils à venir jouer chez eux, mais nous ne l’avions pas entendu. Nous mangions, lorsque avec beaucoup d’assurance Y… nous dit : « Cet après-midi je ne vais pas à l’église, je vais chez L… ». Nous étions surpris de tant d’audace. Très vite, nous nous ressaisissons et entamons une discussion avec lui. « Tu sais Y…, nous ne sommes pas d’accord !  Cet après-midi tu viens avec nous à l’église ! ». Nous lui avons expliqué, qu’en tant que parents aimants, nous savions ce qui était bon pour lui, c’est-à-dire entendre l’évangile. Il y avait un test de sa part, si nous lui avions permis, il en aurait certainement pris l’habitude. Il a compris ces choses, et maintenant il vient à l’église de lui-même sans contrainte. Il n’est pas question d’être des tortionnaires, mais des parents avisés. Cela nous évitera beaucoup de tristesse et de pleurs. Faisons de la prévention spirituelle. À notre niveau, nous ferons aussi de la prévention dans notre monde, gardant nos enfants de la délinquance, de la drogue et de toutes autres dépendances. Ceci pourra nous donner l’occasion d’être des témoins par la bonne éducation que nous leur communiquons. Ne leur donnons pas la possibilité d’être placés au contact du péché, mais au contraire fermons la porte à la « contamination ». Ne donnons pas un coup de main au diable pour perdre nos enfants. N’agissons pas de façon contraire à nos prières. Il n’est pas question de ne pas avoir de contact avec les autres, ou de vivre dans un cocon, mais de prendre des précautions. Il est préférable qu’ils aient des amis chrétiens avec qui ils pourront faire des activités saines. Apprenons-leur à aimer l’église et la famille de Dieu, soyons vraiment des précepteurs. Une jeune femme disait dans son témoignage comment elle avait rencontré Jésus. Elle remerciait ses parents parce qu’ils avaient fait le bon choix pour elle en lui inculquant l’évangile. Elle pouvait dire : « Heureusement que mes parents m’ont amenée à l’église plutôt que de me laisser faire ce que je voulais, car je ne sais pas si aujourd’hui j’en serai là ». Aujourd’hui, elle sert le Seigneur et ne le regrette pas. Cette jeune fille est partie pour traduire la Parole de Dieu et donner la possibilité à un peuple de connaître Jésus.
Ce qui est réjouissant, c’est de voir des jeunes ayant soif de Dieu, soupirant après sa gloire, les voir « s’éclater » après une réunion, jouant de la musique chrétienne ensemble. Leurs parents ont payé le prix. Ils ont peut-être eu droit à certains moments «à la soupe à la grimace», mais ils n’ont pas fléchi dans leur décision.

DONNER UNE BONNE IMAGE

Si nous leur donnons l’image que nous accomplissons un devoir religieux, c’est évident qu’ils ne voudront pas nous emboîter le pas. Si nous leur montrons que la vie avec Christ n’est pas une religion, ni une corvée, mais une relation d’amour, avec joie et paix, alors là, nous leur donnerons envie d’être comme nous. S’ils nous voient dépendre de Dieu dans tous les domaines de notre vie, ils prendront l’habitude de le faire. Notre famille est un champ missionnaire. Soyons aussi équilibrés, et n’hésitons pas à les accompagner à leur entraînement pendant la semaine, pour les voir pratiquer, ils en seront heureux. Si nous passons du temps aussi avec eux, ils accepteront plus facilement les conditions que nous établissons. Ils auront leur réservoir émotionnel rempli.

PASSER UN CONTRAT

C’est ce que nous avons fait avec nos enfants. Il est important de communiquer. Nous avons parlé ensemble, pour leur expliquer notre point de vue et toujours en leur faisant comprendre que nous voulions le meilleur, pour qu’ils soient heureux maintenant et plus tard. Ils font du sport qu’ils ont choisi, mais nous avons donné des conditions. « Ok, tu fais du sport, mais le dimanche ou lorsqu’il y aura des activités pour vous à l’église, la priorité sera l’église ». Le contrat a été accepté et d’eux-mêmes, ils savent prendre les bonnes décisions. Ils n’ont pas l’air frustré ou malheureux, bien au contraire. Les enfants ont besoin de limites pour les sécuriser, les protéger et les aider à s’épanouir. Le Seigneur ne l’a-t-il pas fait avec nous pour notre bien-être ? Il est notre Père. Il ne veut pas que nous nous perdions dans de mauvaises voies. S’il déconseille certaines activités ou pratiques ce n’est pas pour nous frustrer, mais pour nous garder du mal.

QUOI FAIRE QUAND UN CONJOINT NE CONNAÎT PAS DIEU ?

C’est une situation qui peut arriver. Si vos enfants sont encore très jeunes, il faut profiter de ce temps pour leur donner le goût de venir avec vous. Plus tard, ils peuvent vouloir rester avec l’autre parent plutôt que de venir à l’église. Il faudra agir avec délicatesse afin que l’église ne devienne pas le sujet favori de dispute. Si votre conjoint est tolérant, n’hésitez pas, emmenez votre enfant. Si votre conjoint est contre, alors il faudra être plus souple et plus sage, soyez équilibrée. Ne manquez pas d’inviter votre enfant pour des occasions, tels que concerts, fêtes de Noël, invité spécial… Ce qui pourra incliner son cœur, c’est votre témoignage d’une véritable relation avec Dieu. Soyez attentif à ses besoins et donnez-lui toujours des conseils que donne la Bible. Priez pour lui et n’ayez pas peur qu’il le sache. Dieu voit cette situation et lui-même en tient compte. Sa grâce sera agissante et il n’oubliera pas votre enfant. Par la prière vous dresserez une muraille protectrice autour d’eux.

Peut-être qu’en lisant ces lignes, des larmes coulent sur tes joues, car tu as vécu cette expérience, laisser choisir tes enfants. Des regrets envahissent ton âme. Bannis toute culpabilité car notre Dieu est aussi un Dieu de grâce entendant le cri de ses enfants. Tout n’est pas perdu, prie pour eux sans relâche.
Que le Seigneur puisse nous amener à réfléchir sur ces principes, qui sont contraires à ce que le monde nous enseigne. La société actuelle encourage les parents à laisser les enfants devenir autonomes et indépendants très jeunes. Leur enfance et leur naïveté s’en trouvent rongées. Ils ont besoin de nous pour les guider à faire les bons choix.
Rencontres-tu des difficultés avec tes enfants, parce que tu es convaincue de tout cela ? Persévère et ne baisse pas les bras, tu as pris la bonne décision. Qui sait si ce n’est pas dimanche prochain que Dieu va les rencontrer. Ne prends pas le risque d’annuler ce rendez-vous que Dieu a prévu sur son agenda !

Proverbes 22/6 : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera vieux il ne s’en détournera pas ».

                                                                          

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1 commentaire
  • Carole Il y a 15 années, 7 mois

    Merci pour cet encouragement qui me montre combien il est important que je persévère en emmenant chaque dimanche mon petit garçon à l'Eglise .Si ma maman n'en n'avait pas fait de même avec moi (et parfois, enfant, je n'avais pas envie d'y aller !!) et bien je ne serais pas là aujourd'hui !instruisons nos enfants des leur plus jeune âge dans L'AMOUR PARFAIT DE JESUS.Amen