De la religion à la nouvelle naissance

De la religion à la nouvelle naissance

J'ai toujours cru en Dieu mais comme ça, juste en allant au culte le dimanche de temps en temps. C'est en parlant avec une personne qui n'habitait pas mon immeuble, mais qui venait chaque jour parce que son parking était dans notre cour, que j'ai commencé vraiment à connaître et aimer Jésus. Il ne parlait que de Lui. Je n'osais pas trop au début parce que mon mari ne voulait pas, il n'aimait pas cet homme qui parlait de Dieu. Mais un jour je suis allé chez lui sur son invitation, et lui et sa femme m'ont invitée à accepter Jésus dans mon cœur.

D'une certaine façon, ma vie n'a pas changé. Mon mari non plus. Je crois que Dieu me fait attendre. J'aimerais que tant de choses changent dans ma vie et celle de ma famille, mais rien ne bouge. Par contre, ce qui a changé, c'est ma façon de voir le monde : il y a des choses que je n'aime plus, comme la violence à la télé. Aussi, je regarde moins à l'apparence chez mon prochain, je regarde plus facilement ce qui est dans son cœur. Même si je ne prie pas toujours, je sais que Jésus est avec moi tout le temps. Je ne peux plus vivre sans penser à lui. Dans chaque action de ma vie je me dis: Qu'est-ce qu'il pense de moi ?

En 2009, dans mon immeuble, il y avait un couple de Portugais avec qui je parlais souvent. La dame était malade et m'a expliqué qu'à la suite d'une grippe mal soignée elle devait souvent respirer de l'oxygène, ses poumons étant atteints. Nous nous sommes côtoyées longtemps et au fil du temps sa maladie s'aggravait. Elle avait besoin de plus en plus d'oxygène et était obligée d'emporter ses bonbonnes accrochées dans son dos. Je savais qu'elle était très croyante et un jour je leur ai proposé d'aller à une soirée de guérison à Oron. Ce soir-là, il ne s'est rien passé mais ils étaient contents d'être venus. C'était en octobre.

Cette dame était sur une liste d'attente pour la transplantation depuis trois ans, sans résultat. Au mois de février suivant, son mari devant s'absenter pour quelques jours, il l'a laissée seule. A ce moment-là son état s'est aggravé, elle était au bout, même l'oxygène ne l'aidait plus (à l'hôpital, quand ils l'ont opérée, tout son thorax était plein de sang et endommagé). Une nuit, ne pouvant plus respirer, elle est allée frapper à la porte d'une voisine qui a tout de suite appelé les secours. Eh bien, le lendemain matin, deux poumons compatibles ont étés trouvés et elle a pu être transplantée. Après quelques problèmes dûs à son traitement, quelques rechutes, elle a retrouvé une bonne santé et vit maintenant une vie normale. Je sais que Dieu était avec nous à Oron, mais c'est Lui qui décide du lieu et du moment pour guérir. Amen.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
0 commentaire