A cette question taboue posée dernièrement, vous avez répondu en grand majorité “oui” !

Vous avez raison de penser que désobéir à Dieu (comme Jonas), c’est pécher… mais Jonas a été repêché, rappelez-vous ! Dieu lui a offert un plan de sauvetage, une seconde chance, comme Il le fait pour chacun de nous.

Mais la plupart des personnes désireuses de servir Dieu ne lui désobéissent pas forcément, en passant à côté de Son appel pour leur vie.

Savez-vous pourquoi ?

“Vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l'Eternel.” (Esaïe 55.8)

Certaines personnes désobéissent sciemment, comme Jonas.

D’autres encore se trompent complètement d’appel, de mission, parce qu’elles ont écouté leurs pensées plutôt que celles de Dieu, préféré leurs voies à la place de celles de Dieu.

Et puis, il y a celles qui n’ont pas encore levé la main pour dire : “Toujours prêt !”

C’est à toutes ces personnes qui peuvent se sentir écrasées par la culpabilité ou la honte que j’ai envie de m’adresser et de dire très haut, très fort :

Ce n’est pas trop tard !

Dire “non” à Dieu quand on ne sent pas capable

Quand on dit “non” à Dieu ou “pas encore” ou “je ne suis pas qualifié”, cela ressemble à une grosse désobéissance ou rébellion, quand même !

Par peur, la plupart du temps, par manque de temps aussi, on dresse une liste d’excuses et de prétextes qu’on ose présenter comme des arguments solides devant Dieu…, comme l’ont fait Moïse, Gédéon, Jérémie…

Mais Dieu a de plus gros arguments que nous, n’est-ce pas ?

• Parfois Il se fâche (on a l’exemple avec Moïse),

• Parfois Il se montre doux et patient (comme avec Gédéon),

• Parfois Il nous laisse patauger dans la semoule (ou dans le ventre d’un gros poisson)...

Combien de fois n’ai-je pas dit à Dieu : “Je ne me sens pas capable”, “j’ai peur de ne pas y arriver”, “c’est trop difficile pour moi”.

Quand j’ai dû prendre la coordination de PassLeMot en juin 2015, m’occuper du département des nouveaux dans mon église la même année (en plus de mon travail, du bénévolat, de mes parents âgés), je vivais tellement dans le stress que j’ai été tentée de dire plusieurs fois à Dieu : “Pas moi, trouve quelqu’un d’autre”. Prête à craquer, à faire demi-tour, à lâcher des options...

Et là, Dieu, avec sa douce mais ferme voix m’a envoyé Josué. Ah, pas en personne, hein, mais ce magnifique passage que je vous conseille d’écrire et de placarder quelque part chez vous (il est dans ma salle de bains !):  

“Ne t'ai-je pas ordonné : ‘Fortifie-toi et prends courage’ ? Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles. »” (Josué 1.9)

Dieu nous qualifie pour son appel. Il ne va pas nous envoyer sur le champ de batailles sans armure, n’est-ce pas ? Il est avec nous, à chaque instant. Dieu nous colle pas à pas, quelle joie !

Alors si c’est la peur ou le manque de temps qui vous a fait dire “non” à Dieu, il vous reste une seule chose à faire : “Père, pardonne-moi de t’avoir résisté et merci parce que tu m’as équipé du Saint-Esprit pour mener à bien le service que tu m’as confié. Tu me donnes toute autorité, dans le nom puissant de Jésus, Amen.”

Et puis, le proclamer par ce chant (que j’entonne aussi dans ma salle de bains !) de Dan Luiten : Gloire à ton nom !

Dire “oui” à Dieu mais se tromper complètement d’appel

Comment est-ce possible ?

Eh bien, on peut préférer les choses simples, faciles, accessibles, celles qui n’éprouvent pas notre foi (car on a écouté nos petites voix, de préférence à celle de Dieu).

J’appelle ça rester dans sa zone de confort. Tout va bien : pas décoiffée, bien maquillée, ni sueur, ni sang, ni larme...

Hum, voyons, j’ai beau chercher dans la Bible que c’est “confort de servir Dieu”, je ne trouve toujours pas?!

On sait que se mettre à la disposition de Dieu, c’est “jeter ses filets en eaux profondes”, c’est aussi tout quitter sans savoir où aller… comme Abraham. C’est subir aussi la persécution, comme Pierre, Paul, Jacques…

• On se dit qu’on préfère servir à la louange parce qu’on a un vibrato impeccable… mais si Dieu nous veut dans les rues pour évangéliser ?!

• On se sent plus à l’aise à la pouponnière parce que parler, c’est pas trop notre fort… mais si Dieu nous appelle à devenir un leader ?

• On préfère passer l’aspirateur car l’humilité, c’est ce que nous préconise Jésus ; mais si tu dois devenir responsable d’un Groupe de Maison ?

Alors il est encore temps de dire à Dieu : “Pardonne-moi d’avoir évité de prendre des risques pour toi, d’avoir écouté ma voix, suivi mes pensées. Seigneur, je veux t’obéir, payer le prix pour te servir, dans le nom de Jésus, Amen.”

Et de chanter avec Impact : Jésus, je te suivrai !

Dire à Dieu “qu’on est enfin disponible !”

Enfin, pour tous ceux qui ne sont pas encore levés pour Dieu...

Si la culpabilité vous quitte, peut-être qu’un autre sentiment, plus désagréable que le premier, va surgir : celui d’être passé à côté des bénédictions de Dieu.

Car servir, c’est le caractère de Jésus, qui nous invite à Lui ressembler.

Car il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.

Car Dieu honore ceux qui l’honorent.

Car Dieu récompense Ses serviteurs.

Quelle gloire pour Jésus d’avoir obéi à Son Père ! Il siège à côté de Lui, maintenant !

Alors il n’est pas trop tard pour dire à Dieu : “Me voici, Ô Dieu, pour faire ta volonté. Je te demande pardon d’avoir mis tant de temps à te répondre, à te servir. Je suis disponible pour toi, maintenant, fais de moi ce que tu veux.”

À ne dire que si vous le pensez ! Car il se peut que Dieu vous prenne au mot :)

Dieu a besoin de vous, de moi, et si vous avez besoin de temps de réflexion, un temps de jeûne et de prières vous y aidera.

Et puis une petite série qui traite ce sujet en supplément ?