LES COMPAGNONS D’EMMAUS

LES COMPAGNONS D’EMMAUS
Luc 24/13 à 35

Ils sont sympathiques ces disciples sur le chemin d’EMMAÜS. Ils nous ressemblent tant !


L’un d’eux s’appelait Clopas. Qui était-il ? (voir Jean 19/25) ; c’était le beau frère de Marie, la mère de Jésus.

Ce dont ils s’entretenaient aurait du les remplir de joie mais hélas c’était tout le contraire, ils étaient tristes.

Pourquoi ? Parce que pour eux ce n’était qu’un souvenir. Ils avaient mis en OUBLI les paroles de Jésus. Ils avaient OUBLIE les paroles de Jésus. Ils avaient OUBLIE la chose essentielle : SA RESURRECTION.

OUBLIE ce que Jésus avait dit de plus important, c’est tout simplement triste.

Il y a deux chemins que nous connaissons :

1°) le chemin de Damas (notre conversion),
2°) le chemin d’Emmaüs (celui de la tristesse).

Le chemin d’Emmaüs n’est pas le chemin des mécréants, des renégats, de ceux qui font naufrage par rapport à la Foi. C’est celui des disciples de Jésus et sur ce chemin ils ont besoin de consolation.

Ce chemin, JE l’ai emprunté et VOUS l’avez emprunté et si vous ne l’avez pas fait, VOUS LE FEREZ. A certaines heures, nous faisons partie de ces gens-là. Notre vie spirituelle n’est pas toujours au sommet, elle connaît aussi la tristesse.

Nous avons besoin de consolation et elle est de plusieurs ordres :

1 Corinthiens 14/3 : celui qui prophétise console les frères et les sœurs (d’où l’importance des dons spirituels). La parole de Dieu apporte la consolation.

2 Corinthiens 1/4 : Dieu nous console dans nos afflictions. Ils consolent ceux qui ont le cœur abattu.

Nous avons tous besoin de consolation y compris ceux que l’on considère comme des géants.

L’apôtre Paul lui-même dira : « Salut la maison d’Onésiphore car il m’a souvent consolé » ; Paul aussi a connu le chemin d’Emmaüs.

Mais il y a mieux sur ce chemin, c’est le chemin où notre cœur brûle et c’est Jésus qui le rend brûlant par sa présence. C’est le chemin où l’on revient à Jérusalem (cité de Dieu), avec un cœur bouillant et plein d’espérance, où l’on proclame avec force et enthousiasme la Résurrection de Jésus.

Jésus a dit : « il est avantageux pour vous que je m’en aille, car lorsque je serai parti, je vous enverrai le Saint-Esprit et il vous conduira dans toute la Vérité, il prendra de ce qui est à moi et il vous l’annoncera ».

L’enlèvement de Jésus a eu lieu sous le regard de ses disciples. Si un doute quelconque avait pu planer sur la réalité de son départ, à la période réconfortante des apparitions aurait succédé la période malsaine des hallucinations.

Si les générations qui ont suivi celle des Apôtres avaient exigées la preuve de Thomas, le Christianisme serait mort avec les contemporains du Christ.

Les sens trompent, l’œil voit ici des réalités qu’il prend pour des fantômes, là des fantômes qu’il prend pour des réalités.

Jésus a dit : « Ce que le Père demande, ce sont des adorateurs en Esprit et en Vérité ». Nous devons être conduits par l’Esprit de Dieu car il ne trompe pas.

L’Esprit et l’Epouse (l’Eglise) disent « VIENS » et Jésus à la fin du livre de l’Apocalypse dira lui-même : « JE VIENS BIENTÔT ».

C’est la véritable attente du Chrétien. Nous nous sommes convertis à Jésus pour servir et pour attendre.

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