Le genre d’amour dont les lieux de travail ont besoin

Le genre d’amour dont les lieux de travail ont besoin

“L’Amour”. Voilà un mot qu’on n’utilise pas souvent, dans le milieu du travail du 21e siècle. Il a une consonance trop émotive. Les gens qui sont dans les affaires se targuent d’être pratiques et pragmatiques. L’amour est intangible; la réussite dans votre milieu professionnel dépend de votre focalisation sur ce qui est tangible -ce que l’on peut voir, toucher et mesurer. Il y a une vieille chanson qui dit que “l’amour fait tourner le monde” mais qu’il peut entraîner le milieu des affaires à un arrêt brutal et grinçant.

Quand il arrive que l’on parle de l’amour dans le contexte des affaires, on dit des choses comme “J’adore mon travail” ou “J’adore le défi d’avoir à battre un concurrent”, “J’adore influencer les gens” ou “J’adore me rendre à…(telle destination)”. L’amour peut parfois conjurer des émotions affreuses, en particulier par rapport aux attitudes et règlements relatifs aux idylles sur le lieu de travail et à leurs conséquences habituelles. Il semble préférable que l’amour -comme la religion et la politique- soit exclu de l’équation quotidienne du lieu de travail.

Il y a cependant une forme “d’amour” qui mérite clairement une place de choix sur le lieu de travail. C’est l’amour que l’on manifeste sous forme de fidélité, de loyauté et de confiance; qui fait que des collègues se soutiennent au lieu de se tirer dans le dos, quand cela arrangerait leur situation personnelle; quand on tient ses engagements, même si le moment n’est pas propice; quand les collaborateurs et associés travaillent ensemble, décidés à surmonter toute circonstance adverse à laquelle ils pourraient faire face.

A l’armée, certains contingents ont longtemps eu pour devise “On ne laisse personne derrière!”, ce qui signifie que l’on a résolu que l’on n’abandonnerait jamais un soldat blessé ou mourrant, sur le champ de bataille. Dans le monde des affaires, cependant, on tend plutôt à préférer la politique du sauve-qui-peut. Ce que l’on pense, c’est : “Si tu n’y arrives pas, tant pis pour toi”, décidé à faire avancer notre carrière, même si cela signifie de le faire au détriment des autres.

Le vieux livre des Proverbes, vers lequel nous nous sommes si souvent tournés dans nos ‘Mannes du Lundi’, parle avec force de ce genre d’amour qui requiert la fidélité et la sincérité, chez ceux qui le mettent en pratique.

Aimer c’est être sincère et honnête
Il arrive malheureusement trop souvent que les gens avec lesquels nous travaillons ne soient pas sincères; ils nous disent par devant ,ce que nous voulons entendre, mais c’est tout l’inverse par derrière. L’hypocrisie et la fourberie peuvent transformer le plus positif et le plus optimiste des hommes d’affaires en un parfait cynique. “Ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa bonté; et mieux vaut un pauvre qu’un menteur” (Proverbes 19.22).

Aimer c’est être fidèle, même si le prix à payer est élevé
Lorsque l’entreprise traverse une crise, même les employés les plus anciens ont la tentation d’abandonner le navire et de rechercher des eaux plus calmes. Et pourtant, quelques unes des plus grandes réussites d’entreprise ont été forgées par des collaborateurs qui ont cru en leur mission -et en leurs collègues- et qui ont décidé d’unir leurs forces et leurs ressources, pour surmonter des évènements décourageants, à priori insurmontables. “Beaucoup de gens proclament leur bonté; mais un homme fidèle, qui le trouvera?” (Proverbes 20.6).

Aimer, c’est continuer à suivre un leader en qui l’on a confiance
Quand tout va bien -quand l’entreprise prospère, que les ventes grimpent sans cesse, que la part de marché s’accroît continuellement- c’est facile de suivre un leader visionnaire qui travaille dur. Mais quand les affaires plongent et que les critiques fusent sur le leader jadis respecté, on traverse un grave moment de test de la ‘confrérie’. Vous aimiez votre leader dans les moments fastes : le soutiendrez-vous aussi, dans les moments durs? “La bonté et la fidélité gardent le roi, et il soutient son trône par la bonté” (Proverbes 20.28).

© MANNE DU LUNDI est un article hebdomadaire de CBMC INTERNATIONAL, un ministère évangélique à but non lucratif qui a pour objet de servir les gens d’affaires et les professionnels qui veulent suivre Jésus, de présenter Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur auprès des autres gens d’affaires et professionne

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