Le natamaya

Le natamaya

Le missionnaire protestant François Coillard a raconté la scène suivante dont il fut témoin, au début de son séjour au Zambèze. Arrivant dans un village, il vit réunie une foule nombreuse. Il s'agissait, apprit-il, de juger un homme qui avait maltraité un serviteur du roi. L'offensé était là, et par une mimique expressive, réclamait la mort du coupable. La foule s'excitait et poussait des cris féroces. Le chef tendit le bras. Il condamnait ainsi à mort le malheureux. Mais François Coillard vit ce dernier se lever d'un bond et partir comme une flèche en bousculant ceux qui voulaient le retenir. Le missionnaire pensait qu'il serait vite rejoint et que cette fuite serait inutile. Il ne pouvait manquer de tomber sous les coups de la foule excitée. Mais le condamné, lui, avait aperçu celui qu'on appelle au Zambèze le "Natamaya", c'est-à-dire "l'Intercesseur", le sauveur du condamné. La coutume voulait que tout homme qui pouvait toucher le "Natamaya" et se réfugier sous les pans de son long manteau, avait la vie sauve. Personne ne pouvait plus rien contre lui. En effet, Françoise Coillard vit les poursuivants s'arrêter dès que le coupable eût touché le "Natamaya". Il est émouvant de constater, au sein de ces tribus païennes, le besoin d'avoir un intercesseur.

Merveilleuse illustration du ministère du Christ, auprès duquel, tout pécheur trouve le pardon de ses fautes et échappe au jugement.
Jean 3.16

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