Les adieux de Christ

Les adieux de Christ

"Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai." (Jean 16.7)

Notre Sauveur est en train de nous parler des avantages que Son église a obtenus lorsqu’il l’a quittée physiquement. Aussi longtemps qu’Il était avec elle sous une apparence corporelle, Son église ne pouvait avoir de religion spirituelle car elle était à la recherche d’un royaume terrestre et ne pouvait concevoir un royaume en esprit. Ils ne pouvaient concevoir le Seigneur régnant sur le trône de leurs cœurs.

Les disciples étaient inquiets pour leur avenir, et la tristesse avait envahi leurs cœurs. Ils avaient tout quitté pour suivre le Seigneur Jésus dans l’espoir de participer à Son royaume, et à présent, Il est en train de leur dire qu’Il va partir loin d’eux. Ils se sentent abandonnés. Ils étaient inquiets pour l’avenir : Où allons-nous aller ? Cela les empêche de comprendre ce qu’Il leur a dit :

"Dés lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’Il y souffrit beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’Il ressuscitât le troisième jour." (Mat 16.21)

Il leur a dit avec précision ce qui allait arriver, mais ils ne l’ont pas compris. Ils ne comprenaient pas les choses concrètes, encore moins les choses spirituelles concernant l’expiation.

L’ignorance des disciples à propos de l’expiation est révélée dans l’évangile de Mat 16.22-23 :

"Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et il dit : A Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t’arrivera pas. Mais Jésus se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes."

Pierre raisonnait avec une logique humaine et ne comprenait pas la signification spirituelle de la mort de Christ. Jésus était en train de dire à Ses disciples qu’après sa mort et sa résurrection, le Saint Esprit allait venir et qu’alors ils comprendraient. Quelques versets après avoir fait l’éloge de Pierre, Jésus lui dit : "Arrière de moi Satan." Il lui dit qu’il est animé par l’esprit de Satan, l’esprit d’incrédulité et qu’il raisonne selon la chair.

Tandis qu’Il déclare à Ses disciples qu’Il va s’en aller, Jésus leur déclare ce à quoi ils doivent s’attendre de la part du monde :

"Maintenant je m’en vais vers celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : où vas-tu ? Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur." (Jean 16.5-6)

Ils n’ont posé aucune question parce qu’ils n’ont pas compris ce que Jésus leur disait. Ce n’est que le jour de la Pentecôte qu’ils ont réalisé la doctrine de l’expiation et qu’ils ont été capables de l’annoncer audacieusement à tous ceux qui étaient rassemblés à Jérusalem.

Ainsi, il arrive que nous ayons du chagrin pour les circonstances présentes car nous ne comprenons pas ce que le Seigneur est en train de faire. Les disciples étaient aveuglés par leur chagrin et ne pouvaient comprendre ce qu’Il leur avait dit.

"Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi." (Jean 13.37)

Pierre n’a pas compris que le Seigneur devait partir seul pour accomplir l’expiation pour les péchés de son église.

Notre Sauveur a dit à ses disciples (vous et moi aussi bien qu’eux) ce qu’ils doivent attendre du monde réel lorsque ils vivent par l’Esprit de Christ :

"Je vous ai dit ces choses, afin qu’elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu." (Jean 16.1-2)

Combien de fois avons-nous été blessés par des choses qui se sont produites et qui ont été voulues par Dieu avant que l’Esprit de Dieu ouvre notre entendement et que nous puissions voir dans ces circonstances la main de Dieu ? Les églises reconnues, les responsables d’églises vous mettront dehors et bien naturellement ceci va nous outrager. Ils vont vous mettre à la porte de l’église que vous aimez vraiment et que votre famille fréquente encore.

L’apôtre Paul a été enseigné aux pieds de Gamaliel, il faisait partie des dignitaires de l’église, et il faisait mourir tous ceux qui servaient Christ pensant faire la volonté de Dieu. L’apôtre Paul n’était pas un démon, mais il était en train de servir le Diable. C’est ce que Jésus veut faire comprendre quand Il dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée." Ceci se produit quand le Seigneur veut trouver ce que vous avez mis entre vous et Lui. Êtes-vous capable d’abandonner votre famille et toutes choses pour le nom de Jésus ?

Le Seigneur Jésus leur avait juste dit :

"Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du père, l ’Esprit de vérité, qui vient du père, Il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dés le commencement." (Jean 15.26-27)

Vous serez capables de supporter de témoigner en étant chassé de la synagogue et de souffrir d’être affligé pour l ‘amour de Jésus.

Le véritable rôle que le Seigneur attribua à la troisième personne de la Trinité aurait du attirer leur attention. Le fait que le Saint Esprit soit appelé le Consolateur, signifie que vous devez vous attendre à avoir le cœur rempli de chagrin et ceci montrait qu’ils allaient devoir passer à travers plusieurs épreuves et difficultés dont le but état de crucifier la chair. Cela aurait du apaiser leurs craintes. Cela aurait du les aider à traverser ces difficultés par la foi et non par la vue.

Ensuite, avec beaucoup de franchise, le Seigneur est allé plus loin dans son avertissement à Ses disciples ainsi qu’à nous sur ce à quoi nous devons nous attendre de la part du monde. Notre Sauveur a consigné dans Sa parole beaucoup de riches promesses au sujet de l’entrée dans Son royaume (que ses vrais disciples peuvent espérer) et avec une grande clarté Il nous dit aussi ce que nous aurons besoin d’abandonner. Pouvez-vous avoir la foi de croire que vous entrerez dans Son royaume et de croire que vous aurez votre chair crucifiée ? Pouvez-vous accepter cela de la part de Dieu sans amertume ni esprit de revanche ? Ceci devrait nous motiver dans la prière pour ceux qui se servent de nous :

"Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle." (Mat 19.29)

Dans la promesse même du royaume, le Seigneur avertit des épreuves auxquelles nous aurons à faire face tout au long du chemin, la somptueuse promesse n’est accessible que par un sentier rempli d’épines.

Nous allons découvrir dans cette vie ce que c’est que de prendre part à l’opprobre de notre Sauveur, opprobre que le Seigneur a supportée pour nous racheter de toute iniquité :

"C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre." (Heb 13.12-13)

Jésus a souffert hors de la porte comme quelqu’un d’impur, il a supporté notre honte, et nous aurons à prendre part à son opprobre.

Notre Sauveur a dit à Ses disciples qu’ils seraient haïs par le monde, mais il ne faut pas que nous ayons une image trop "étroite"à propos de ce dont il est question. Pour amener la véritable église à se convertir, les églises officielles ont rendu populaire la religion et offert suffisamment de distractions pour la rendre acceptable, mais elles sont l’ennemi juré de quiconque vit et marche vraiment dans l’Esprit de Christ. Dans certains services religieux, le pasteur ne dispose que de cinq à dix minutes seulement après le divertissement. Laissez ces mêmes gens religieux discuter avec quelqu’un qui a le désir d’exalter Christ et de vivre dans son Esprit, et celui-ci verra qui sont ses ennemis jurés. Lorsque Jésus parle du monde, Il veut parler du monde religieux.

Voici ceux de qui Jésus parle dans l’évangile de Jean :

"Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu" (Jean 16.2).

Le monde religieux vous chassera dés lors que vous commencerez à leur montrer que la Parole de Dieu appelle à la repentance, à se détourner de son péché, et à devenir un homme nouveau. Ils ne peuvent pas vous tuer physiquement, mais ils vont essayer d’éteindre votre lumière. Si vous leur montrez l’autorité de la Parole de Dieu et qu’au delà des interprétations personnelles combien ils sont en train de bâtir une nouvelle religion et que cette religion est en dehors de la Bible, ils vont vous traiter comme la poussière des rues.

Pourquoi notre Sauveur dit-il ces choses à Ses disciples alors qu’Il est en train de leur faire Ses adieux ?

"Je vous ai dit ces choses afin qu’elles ne soient pas pour vous une occasion de chute." (Jean 16.1)

Il leur a dit ces choses afin qu’ils ne chutent ni ne soient apostats. La signification des mots "occasion de chute" vient du Grec "Scandalizo"qui signifie "scandaliser" ce qui signifie "prendre au piège, faire un croc en jambe, faire un faux pas, attirer vers le péché, apostasie, être pris au lacet, froisser." Le Seigneur Jésus ne veut pas que vous soyez "piégés" dans les fantaisies des églises reconnues.

Le monde veut que nous acceptions les homosexuels et l’homosexualité. Je ne viens pas combattre les homosexuels, je viens pour combattre leur doctrine. J’ai découvert dans la Bible que l’homosexualité est un jugement envoyé par Dieu sur tous ceux qui adorent la créature plus que le Créateur et nous avons le devoir de prier pour les gens qui ont été pris au piège de ces choses. Par le jugement Dieu a aussi donné à ces gens un esprit réprouvé, un esprit vide de discernement. La Bible ne donne pas aux femmes la liberté de choisir d’avorter ; et les églises qui soutiennent les femmes pratiquant ces choses ont tort. Nous devons nous appuyer sur l’autorité de la Parole de Dieu :

"Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rode comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde." (1Pi 5.6-9)

Ne soyez pas offensés quand ils vous excluront de leur congrégation, ne soyez pas offensés quand ils ne marcheront pas sur le même chemin que vous. Notre consolation vient du fait que sommes pas tout seuls, d’autres Chrétiens marchent aussi sur ce même chemin.

Le Seigneur ne permet pas ces afflictions sans avoir de projet en vue. Ainsi qu’il est dit dans la première épître de Pierre :

"Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables." (1Pi 5-10)

Nous devons être bien ancrés dans notre connaissance, de façon à ce que lorsque le vent souffle et que les flots ne montent, toutes les futilités de cette vie ne puissent ébranler ce fondement.

Notre Grand Berger a prévenu ses brebis ainsi que ses aides-bergers en les instruisant le plus souvent dans la douceur, alertant le troupeau sur les pièges du Diable. Il n’y a pas de privilégiés dans le troupeau de Christ, personne qui ne soit supérieur aux autres. Le troupeau du Seigneur a un berger et ce Berger c’est Christ. Le saint Esprit ne peut demeurer dans un endroit où l’on trouve des luttes et de la contestation, mais Il est à l’œuvre là où il y a l’amour, la douceur, la joie et la tempérance :

"Or, il ne faut pas qu’un serviteur de Dieu ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser avec douceur, les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté." (2Ti 2.24-26)

Nous devons enseigner dans l’esprit de Christ et ne pas agir avec une main de fer avec ceux qui se perdent : Ils sont tombés, et nous devons les supplier dans l’amour de Christ. La repentance est un don de Dieu.

Les disciples de Jésus étaient des êtres humains avec des passions tout comme nous. Lorsque Jésus s’est entretenu avec eux au sujet de la croix, ils ont mis en évidence leur récompense, pour l’avoir suivi sur le chemin de la croix ce qui semblait être une démarche légitime :

"Pierre prenant alors la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; qu’en sera-t-il pour nous ? Jésus leur répondit : je vous le dis en vérité, quand le fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël." (Mat 19.27-29)

Jésus est en train de leur dire que s’ils le suivent dans cette vie sur le chemin de la croix, Ils régneront avec Lui dans la gloire.

Plusieurs des choses que les disciples du Seigneur doivent souffrir sont bien plus douloureuses qu’on ne peut le concevoir, et une chose qui paraît être une broutille pour les autres, peut se révéler être pour vous comme une dent cassée sur laquelle vous mettez de l’eau froide. Lorsque nous sommes mis à l’écart de l’église que nous chérissons, lorsque nous sommes séparés de nos amis et de nos relations et souvent de nos propres enfants, c’est une souffrance que les mots ne peuvent décrire. A quel moment sommes-nous outragés ? À quel moment allons-nous renoncer et finir par accepter d’être membre de cette église populaire ? Le Seigneur Jésus est en train de nous avertir d’une cruauté au-delà de ce que l’on peut concevoir, car ces gens ne réalisent pas la souffrance qui traverse votre âme lorsque vous quittez l’église. La haine du monde se révèle d’elle-même dans l’état d’agonie mentale que vous ressentez.

Alors que je faisais route vers Salt Lake City pour visiter un avocat, un homme, assis prés de moi dans l’avion, me dit, après que je lui ai expliqué le pourquoi de ma visite chez cet avocat :

"Scientifiquement parlant, vous ne pouvez pas avoir pu survivre à deux années de ce traitement, et lorsque vous m’expliquez la stratégie qu’ils ont employée, je suis pleinement convaincu qu’ils voulaient vous enterrer et prendre possession de votre ferme. Ces gens avaient élaboré un plan consistant à vous faire passer par une torture et un enfer mental tels que cela vous aurait amené à perdre la vie". Il m’expliqua comment la frustration et l’agonie mentale provoquaient le cancer et les ulcères hémorragiques et se demandait comment je n’étais pas mort de cette façon.

Le Seigneur Jésus a été abandonné par Ses disciples. Est-ce que vous pouvez réaliser combien Satan était sur les talons de Christ essayant de Le décourager, essayant de L’outrager, essayant de Le tenter afin qu’Il abandonne l’église ? Pensez à la souffrance intérieure que notre aimable Sauveur endura sur le bois de la croix alors qu’Il portait nos péchés. Satan et toute sa cohorte cherchaient à le faire descendre de la croix afin qu’Il ne puisse pas racheter Son église. Nous partagerons cela dans l’opprobre. Nous n’allons pas endurer ce que Christ a souffert, mais nous serons éprouvés suffisamment pour être atteint par ces choses tout comme Lui est atteint par nos infirmités. Comment pourrons-nous comprendre si nous n’avons pas goûté à ces choses ?

"Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu." (Jean 16.2)

Tout comme pour notre Sauveur, la persécution la plus douloureuse pour ceux qui sont la lumière du monde vient des gens religieux. Pouvez-vous imaginer la souffrance que notre Seigneur a endurée lorsqu’Il est venu vers les siens et que les siens ne L’ont pas reçu ? Il était un homme avec des sentiments, et Il avait été créé à la ressemblance de notre chair pécheresse, quoique n’ayant point péché. Il avait de l’amour et pouvait souffrir dans Son âme. Nous devons réaliser cela de façon à avoir la vision de ce que Christ a souffert à notre place.

Le monde s’enflamme de colère lorsqu’il voit Christ formé en vous :

"Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises." (Jean 3.19)

Lorsque nous reflétons vraiment l’Esprit de Christ, ce reflet est une condamnation, et c’est pour cela qu’ils nous haïssent.

Toutes ces choses auxquelles nous devons nous attendre de la part du monde, c’est ce que notre Sauveur a dit à Ses disciples. Il les encourage à considérer l’avantage que leur procurerait son départ. C’était à cause de leur intime relation avec le Seigneur Jésus que les disciples en étaient arrivés à penser que la présence de Christ était indispensable, c’est exactement la même chose pour nous, qui pensons que faire partie de ce corps religieux est indispensable, et c’est pourquoi le Seigneur nous fait rompre avec cette habitude, pour nous montrer que seul Christ est indispensable. Les disciples marchaient encore par la vue, recherchant un royaume terrestre avec leur récompense dans cette vie. En conséquence, il était opportun pour Lui de détourner leurs regards de la chair avant qu’ils ne puissent comprendre et accepter Son rôle et Son oeuvre de rédemption par la foi.

Nous n’avons pas perdu notre Seigneur quand Il a quitté ce monde. Le Saint Esprit est venu, et maintenant nous avons un royaume spirituel. Avec le Saint Esprit en nous, nous pouvons crucifier la chair. Notre Seigneur nous dit comment la troisième personne de la Trinité réconfortera Son peuple, elle nous consolera en élevant Jésus devant les yeux de la foi :

"Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera." (Jean 16.13-14)

Lorsqu’en suivant ses pas nous pensons que tout espoir est perdu, le Saint Esprit va élever Christ et nous montrer que nous ne faisons rien d’autre que marcher dans l’empreinte de Ses pas, nous le verrons alors dans Sa grande beauté car nous percevrons ce qu’Il a enduré à notre place. Cela fait que Christ nous est si précieux, la croix si légère et Son joug si facile car nous arrivons à nous réjouir de marcher à Sa suite sachant que nous suivons le Berger et le gardien de nos âmes.

Il était opportun, c’était notre intérêt qu’Il s’en aille, car Il avait accompli cette partie du travail que le Père Lui avait donnée : mourir pour Son Eglise :

"Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l ‘œuvre que tu m’as donnée à faire." (Jean 17.4) Le travail de notre Sauveur continuera aussi longtemps que le monde durera. 

Romains 8.34 nous montre pourquoi il était opportun que Christ s’en aille :

"Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous." Rom 8.34

C’est le rôle qu’Il a pris pour arriver à cette place. Aucune de nos prières n’irait plus loin que le plafond s’il n’y avait l’intercession de Christ. Christ prend ces prières et les apporte devant le Père sur la base de Ses propres mérites. Il est là pour prendre chaque gémissement, pour prendre chaque pleur, pour recueillir chaque larme que nous avons versées pour les placer dans la présence de Son Père. Parce qu’Il fait ceci dans Son mérite, sa justice exige que le Père pardonne et nous acquitte car la justice de celui-ci a été satisfaite.

La relation de la personne de Christ avec nous est totalement indépendante de sa présence physique. Certains enseignent que dans le repas de la sainte cène nous avons Sa présence physique, cela n’est pas vrai. Il est monté aux cieux, et restera là jusqu’à ce qu’Il revienne sur les nuées :

"Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi." (1Pi 1.7-9)

Le saint Esprit, le Consolateur, prend ces choses à Christ, et nous les révèle, et nous apprenons à L’aimer. Nous apprenons à avoir une relation avec Christ dans le domaine de l’Esprit. Il était nécessaire pour Lui de partir, parce que s’Il était encore ici sous son apparence corporelle, les gens auraient voulu Le regarder sous cette apparence et ils n’auraient eu aucune compréhension de Son royaume spirituel, qui demeure dans le cœur. Ce royaume vient avec l’effusion du Saint Esprit et c’est pourquoi il était avantageux qu’Il s’en aille.

Notre Sauveur qui intercède pour nous est toujours prêt à nous entendre, plus que nous ne sommes disposés à prier. Que de fois nous oublions de prier alors que nous sommes dans la mélancolie, dans l’incertitude et le chagrin. Lorsque nous avons une vie de l’Esprit, et que quelque chose vient à nous troubler, nos cœurs recherchent Christ immédiatement car Il est toujours attentif et prêt à intercéder. Ainsi que ce chapitre le met en évidence, Il est intimement conscient de chacune de nos peines et de nos afflictions. Le Seigneur Jésus sait ce dont nous avons besoin avant même que nous n’en fassions la demande.

Le Seigneur pensait d’avantage aux souffrances de Ses bien-aimés qu’à Son horrible mort et à l’agonie qu’Il allait devoir endurer à leur place. Il n’a pas cherché à s’attirer leur sympathie en se faisant plaindre mais Il a compati à leur chagrin. Plutôt que de s’appesantir sur l’agonie qui allait être la Sienne, Jésus leur parle de l’avantage qu’ils obtiendront grâce à Son départ. Jésus leur a déclaré ce qu’ils allaient obtenir par Ses souffrances et par Sa mort, même s’Il savait que les disciples ne comprenaient pas ce qu’Il était en train de leur dire.

Le mot "avantage" est le même mot grec qui est utilisé dans l’évangile de Jean lorsque le souverain sacrificateur déclare :

"Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas." (Jean 11.50)

Le grand prêtre parlait d’un "intérêt" qui était beaucoup plus grand que ce qu’il aurait pu s’imaginer. Sa principale préoccupation était que les Romains ne viennent et ne prenne sa place, mais le plus grand avantage pour lui, fut que notre Grand Souverain Sacrificateur prit la sienne :

"De plus il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents. Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible." (Heb 7.23-24)

Quelle magnifique démonstration de ce que les voies de Dieu sont plus hautes que les nôtres : en cherchant à sauver sa position, le souverain sacrificateur a été remplacé par Jésus et c’est le sacerdoce qui a été aboli.

Pensons à l’avantage que nous procure le départ de Jésus. De quelle façon ce départ est-il un avantage, et que fait notre Seigneur à présent ? Voyons Hébreux 7.25 :

"C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur." Heb 7.25

Le grand prêtre devait porter le sacrifice, confesser les péchés, mettre la victime sur l’autel et faire l’expiation, et c’est ce que Christ a fait. Il est entré une fois pour toutes avec le sacrifice de Sa propre chair pour faire l’expiation en mettant Son propre sang sur le trône de la grâce, intercédant continuellement pour nous sur la base d’une expiation accomplie par laquelle les péchés sont pardonnés. Les péchés sont effacés par le sang de l’expiation, ce qui était représenté sous le sacerdoce d’Aaron par toutes les offrandes consumées par le feu. Le sacerdoce d’Aaron préfigurait le sacerdoce de Christ, c’est pour cela qu’il a été aboli.

A Son ascension, notre Sauveur "s’est assis à la droite de Dieu" C’est la position de notre Souverain Sacrificateur : Il ne se prosterne pas lui-même comme un simple adorateur, Il est assis à coté du Père, intercédant par Son corps humain blessé, mais glorifié, en sacrifice pour le péché. Il vient pour supplier par Son œuvre accomplie.

"Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier" (1Jn 2.1-2)

Un avocat est un mandataire qui défend votre cause devant la cour. Vous et moi ne pouvons plaider notre propre cause, et nous avons besoin du plaidoyer du Seigneur Jésus parce qu’Il plaide Sa propre intégrité, Son œuvre accomplie. Cette intercession ininterrompue de notre Souverain Sacrificateur céleste c’est l’avantage que nous a donné notre Sauveur en quittant ce monde avec Son apparence physique.

Trop souvent, nous sommes amenés à penser comme Jacob le déclare : "c’est sur moi que tout cela retombe." Gen 42.36 Lorsque nous avons cette impression, c’est parce qu’au lieu de marcher par la foi, nous marchons par la vue.

Les disciples étaient attristés par le départ du Seigneur, mais Son départ était absolument nécessaire. Jésus leur dit "Je vous dis la vérité." Ce pronom "Je" est emphatique dans le texte Grec : "Je" qui vous aime, "je" qui suis sur le point de donner ma vie pour vous, vous devez croire toutefois ce que "Je"suis en train de vous dire : "Je vous dis la vérité."

Jésus était en train de leur dire qu’à moins qu’Il ne s’en aille, à moins qu’Il ne meure, rien ne pourrait changer. Vous continueriez dans votre péché et vous seriez restés sous les rites de la loi, les païens seraient restés dans leur aveuglement. Toutefois, Jésus leur a déclaré :

"Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant je vous le dis en vérité ; il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai." (Jean 16.6-7) AMEN.

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1 commentaire
  • Marie-helene Venries Il y a 15 années

    bojour frères et soeurs en christ. je viens de lire ce documentaire sur l'expiation de JESUS.ce que faità CHRIST a fait pour nous sauver de nos péchés est vraiment sublime!DIEU est AMOUR § malgré les combats spirituels,il ne ft pas céder.un jour,nous serons avec NOtre SAUVEUR et SEIGNEUR:que dieu vous bénisse! bonne journée!