Du 'show-biz' à Jésus

Le soleil est venu s’installer dans mon coeur
Et je sens que c’est pour y rester
Les rayons du soleil proviennent de Jésus
Qui m’entoure d’amour, qui m’entoure,
Il est toute ma vie, mon rédempteur, mon ami

T’en souviens-tu, c’était l’été de l’Expo 67, de Yoland Guérard, à la télé, j’étais la découverte, je ne connaissais rien au "show business" et voilà que j’étais une super vedette, le numéro un au palmarès. Te souviens-tu de cette chanson : "Il fait bon chez vous, ça sent bon chez vous, qu’il fait bon d’être arrivé chez des gens sympathiques". T’en souviens-tu ? Moi, je m’en souviens très bien, je chantais pour toi. Et je ne savais pas vraiment comment t’aimer. À certains instants, j’étais même révoltée, mais après dix ans, tout a changé car un grand bonheur s’est installé. Si aujourd’hui je te dis : "Je t’aime" tu peux me croire. Oui, tu peux me croire puisque c’est Dieu qui a mis dans mon coeur tant de vie, tant d’amour, tant d’espoir.

Si vous m’aviez parlé il y a vingt ans, ce n’est pas ça que je vous aurais dit. J’aurais dit que les seules fois où je pensais à Dieu dans ce temps-là, c’est quand je souffrais ; et plus ça allait, plus je souffrais. Je disais : "Seigneur, je suis misérable, fait quelque chose, manifeste-toi, je ne te connais pas. Qu’est-ce qui se passe dans le monde ? Tu sais que je suis souffrante." J’ai même voulu m’enlever la vie, j’ai essayé mais, merci Seigneur, je n’ai pas réussi. Je pense que c’est le lot de tout le monde : on est passé par la douleur. Je ne vous raconte pas cela pour vous faire croire que j’ai souffert plus que vous, mais je sais que lorsque l’on souffre, on s’imagine que l’on est toute seule à souffrir comme ça. Et justement sur le sentier de la douleur, c’est là que j’ai connu le Seigneur.

Mais pour revenir à cette douleur, parce que je n’ai pas fini de vous en parler, savez-vous ce qui la causait ? Il y a eu un grand bout de temps que je pensais que c’était les frustrations au niveau de ma profession, parce que je chantais. J’étais tanné de chanter "Un garçon en mini-jupe" ; je voulais m’épanouir et je sentais que je ne pouvais pas. J’étais frustrée et je me suis dit que ça devait être ça qui me rendait misérable. À un moment donné, j’ai eu un amant. C’était un homme marié, ça me faisait beaucoup souffrir de ne pas l’avoir à moi toute seule. Ah ! c’est ça qui me fait souffrir...

Une fois j’avais fait une promesse à Dieu : "Dieu, si ça va bien avec mon amant, j’irais à la messe". Imagine ! J’étais vraiment loin, très loin de la bonne "trac". Vu que ça avait été mieux avec mon amant, j’avais été à la messe. Quand je suis ressortie de là, il me semble qu’il ne s’était rien passé de spécial dans mon coeur.

J’étais vraiment misérable. Mais ce qui me faisait souffrir, je le sais aujourd’hui : c’était le péché dans ma vie. C’est ça qui fait souffrir le plus l’être humain. Un soir, alors que je pensais au suicide, je me disais : "Non, pourtant Dieu est là. Là il y a quelque chose..." J’ai composé une chanson et je l’ai composé en anglais parce que, de la manière que j’ai été élevée dans ma religion, quand je parlais de Dieu, cela voulait dire "religion". Je n’aimais pas le mot "religion", ça faisait un froid en dedans. C’est pour cela que je me suis dit que j’allais Lui parler en anglais dans ma chanson, j’allais pouvoir m’exprimer mieux. Il me semble que "Lord" c’est plus beau que Dieu.

J’ai été à peu près deux ans avant de connaître le Seigneur. Il m’a entendu quand je lui disais : "Je te cherche mais je ne te trouve pas". À ce moment-là, je travaillais avec quelqu’un qui est un frère en Jésus-Christ aujourd’hui. C’est merveilleux ! Je l’aime beaucoup. C’est drôle parce que dans le temps où l’on travaillait ensemble, on agissait déjà comme un frère et une soeur, on s’aimait beaucoup et il n’y avait rien de charnel dans notre amitié. Aujourd’hui je comprends pourquoi. Et puis un jour il est arrivé à un endroit où l’on travaillait ensemble : "Karo, j’ai une nouvelle extraordinaire à t’apprendre, j’ai connu le Seigneur." Il a voulu me parler de Jésus et je l’ai arrêté. Je l’ai traité de fou ! Il était fou du Seigneur mais je ne comprenais pas à ce moment-là et j’ai rejeté le message qu’il voulait me donner.

Vous savez, je pense que s’il y a quelqu’un d’orgueilleux sur la terre, c’est bien moi, surtout dans ce temps-là. J’étais encore trop orgueilleuse pour écouter. Aujourd’hui, le Seigneur s’en charge de mon orgueil : quand il remonte, Il le rabaisse. Il me connaît... Mais mon ami a eu beaucoup d’amour, il ne m’en a pas voulu. Il a prié pour moi et ça a porté fruit.

À travers tous les déboires, toutes les souffrances, j’ai voyagé. Je suis allée en Israël, là où mon bien-aimé Sauveur est venu. J’ai même pas vu Jésus-Christ dans mon coeur à cet endroit-là, parce que je ne le connaissais pas encore intimement. À travers tous ces voyages-là, je ne trouvais pas le bonheur. À travers les bons alcools, la drogue, à travers les bons vins, les mets exquis, je ne connaissais pas le bonheur. J’ai connu des hommes qui ont été bons envers moi, mais je n’étais pas heureuse...

Puis un jour, peut-être quelques semaines avant ma conversion, j’ai prié : "Seigneur, je sais que je n’ai pas le droit de m’enlever la vie, mais toi, tu as le droit. Enlève-la moi, je ne la veux plus, cette vie-là je n’en veux plus !"

Puis Il a mis une amie sur mon chemin. Elle est revenue me redire ce que mon ami m’avait dit. Je me souviens ; nous étions assises au pied du lit de son fils, parce que l’on écoutait son système de sons, on travaillait sur ses chants, pour faire un album, et je lui disais : "Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu dis que Jésus a fait ci, Jésus a fait ça ?" Puis là, elle m’expliquait, elle me donnait tout le plan du salut, et j’étais touchée profondément dans mon coeur. Elle me dit à un moment donné : "Karo, supposons que je te dirais que tu es perdue, supposons que se serait Jésus qui viendrait te le dire." Là mon coeur est venu tout bouleversé, et je L’ai laissé entrer dans mon coeur. J’ai accepté Jésus comme mon Sauveur là, sur-le-champ. Il me l’a enlevé ma vie, Il m’a donné une vie nouvelle. C’est extraordinaire !

J’ai accepté Jésus-Christ devant elle, puis quand j’ai relevé la tête, elle n’était plus là. Elle est revenue avec une Bible dans ses mains. "Tiens ! Je l’ai donné à quelqu’un un jour et la personne l’a refusé en disant de la donner à quelqu’un qui en aurait besoin". C’était moi ce quelqu’un là. Elle m’a donné la Bible et elle m’a dit : "Moi, j’aime beaucoup lire dans Jean. Va chez-toi et va lire dans Jean." Je m’en vais chez-moi, je commence à lire dans Jean. "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, la Parole était Dieu." L’Esprit saint m’a dit : "Ça c’est Jésus". Hein ! c’est Jésus ça ? J’ai lu plus loin, et j’ai bien vu que c’était Jésus. J’ai trouvé ça extraordinaire parce que j’avais essayé quand mon ami m’avait témoigné. Dans mon orgueil je ne le lui avais pas dit, mais j’étais allée m’acheter une Bible. J’avais été chez Eaton, je ne connaissais pas les librairies chrétiennes, je m’étais acheté une Bible "Crampon". Je suis arrivée chez-nous, j’ai pris un bain de soleil dans ma cour, et j’ai ouvert ma Bible et je me suis dit : "Bon, un livre on commence par le début..." J’ouvre dans Genèse, puis je commence à lire : "Au commencement, ta-ta-ta-ta." Je ne comprenais rien là-dedans, j’ai refermé la Bible et je ne l’ai jamais relue, pendant deux ans. Je ne comprenais rien. Mais là j’ai ouvert ma Bible et je comprenais ! Cela se peut-il ? L’Esprit-saint est entré en moi, je comprends !

Là je suis partie, j’ai ouvert mon cabinet à alcools et j’ai tout vidé. Je n’ai plus besoin de rien, j’ai Jésus. J’ai vidé mes bouteilles d’alcool dans les toilettes, mes "aspirines", mon "bromo", mes "valiums", mes somnifères. Je me suis racheté des "aspirines" après et du "bromo", j’ai encore besoin de "bromo" quand je suis nerveuse.

À 9 h, dimanche matin, j’ai appelé mon ami et je lui ai demandé pardon. Ça faisait deux ans qu’il priait pour moi et que je l’avais rejeté. J’avais engagé d’autres musiciens, moins bons que lui je dois l’avouer. J’aimais mieux faire des compromis que de faire face à moi-même... Là je lui ai demandé pardon. Il me semble que cinq minutes après il était rendu chez nous. Vous vous souvenez du premier jour que l’on est sauvé ? Moi en tous cas je ne portais pas à terre. Ça m’arrive encore souvent.

Je suis dangereuse au volant, mais ça je l’ai toujours été un peu. Mais je suis encore pire aujourd’hui. Le Seigneur me protège, c’est extraordinaire. Quand quelqu’un a peur en auto avec moi je lui dis : "Ne vous inquiétez de rien, le Seigneur sait comment je conduis. Il nous protège tout le temps."

J’ai appelé mon "puscher" lui disant que je ne viendrais plus le voir, J’avais raison, je n’y suis pas retournée. J’ai appelé la dame qui m’envoyait travailler dans les cabarets, je lui ai dit : "Les cabarets, ce n’est plus ma place madame, alors ne m’appelez plus, je ne travaillerai plus là." "Voyons Karo, tu gagnes ta vie là-dedans..." "Ce n’est pas grave, le Seigneur va pourvoir. Je ne vais plus dans les cabarets, ce n’est plus ma place."

C’est extraordinaire les joies... Des joies par-dessus joies, il fait vraiment appartenir au Seigneur ! C’est merveilleux de sentir que nos péchés sont pardonnés, que l’on reçoit un salut qui ne se perd pas, que Dieu va tout accomplir, que Jésus-Christ a tout accompli sur la croix pour nous. Il a tellement souffert pour moi. Quand je pense à mes petites souffrances d’autrefois, ce n’est rien à côté de ce qu’Il a souffert Lui, à partir de Gethsémamé jusque sur la croix. Il a donné sa vie en rançon pour mes péchés et je Lui en serai toujours reconnaissante. Gloire à ce prince de paix !

Ton coeur est-il plein de tristesse,
Y a-t-il un vide dans ta vie ?
Comptes-tu les heures sans cesse
Espérant la main d’un ami ?
J’ai trouvé Celui qui peut combler tous les jours de ta vie
Oui, j’ai trouvé un fidèle ami.
Cherches-tu l’amour véritable ?
Cherches-tu le bonheur sans fin ?
Voudrais-tu t’asseoir à la table
D’un Roi qui partage son pain ?
Je connais ce Roi, Il est venu donner sa vie pour moi,
Il la donna pour moi et pour toi.

Remets ton fardeau entre ses mains,
Laisse-Le prendre tout ton coeur,
Et Il transformera ton chagrin,
En inexprimable bonheur,
Si tu crois en Lui,
Dis-le Lui, devant ses élus,
Tu recevras l’amour de Jésus
Oh ! comme c’est grand,
L’Amour de Jésus !

Karo (Caroline Vallée)

 

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2 commentaires
  • Elisabeth Thery Il y a 14 années, 8 mois

    très beau témoignage, oui Jésus est puissant, Il est merveilleux; Il se laisse trouver par ceux qui Le cherchent, au bon moment, juste au bon moment, Il nous attend, Il est patient, mais Il ne laisse jamais tomber!!!!!!! Il tient tant à nous!!! nous avons tous un prix inestimable à Ses yeux qui que nous soyons!!!!! courez tous vers Lui, Il vous attend!!! gloire à toi merveilleux et puissant Créateur!!!
  • kablanp Il y a 14 années, 10 mois

    Merci SEIGNEUR pour ton Amour pour ta servante; Il est vraiment le meilleur Ami que l'homme peut avoir, JESUS ne déçoit jamais ceux qui mettent totalement leur confiance en LUI. Que DIEU te bénisse servante de l'ÉTERNEL.