Un meurtrier ou un chrétien ?

Que peuvent avoir en commun deux personnes aussi différentes ?

Elles peuvent souffrir.
C'est ce que nous déclare, on ne peut plus clairement, la Parole de Dieu: "Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom" (1 Pierre 4/15-16)

Nous pouvons comprendre pourquoi les meurtriers souffrent, en quoi, finalement, les voleurs ne sont pas heureux. Judas lui-même, malgré toutes les expériences spirituelles qu'il avait faites avec Jésus, a fini sa vie réellement tourmenté, au point de mettre fin à ses jours.
Le péché ne rend pas heureux et la désobéissance coûte cher.
Le chrétien aussi peut souffrir, en tant que tel. Il peut être persécuté, incompris.
Il est certes parfois plus rapide de répondre vertement au méchant que de supporter sa méchanceté.

Mais entre les deux extrêmes, il existe une infinité de situations douloureuses qui ne sont ni le résultat d'une désobéissance coupable ni le "cadeau" d'un Dieu qui prendrait plaisir à nous tourmenter pour nous perfectionner par la douleur. "Seigneur, comment peut-on penser cela de toi, le Dieu d'amour, dont Jean nous a si bien parlé ?"

Le fait est que nous ne semblons pas tous égaux devant la souffrance.
La Parole de Dieu ne fuit pas cette réalité, elle en parle même ouvertement.
Certains vainquirent des royaumes, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions ou guérirent de leurs maladies. Mais d'autres, aussi croyants et aimés de Dieu que les précédents, furent livrés aux tourments, subirent des moqueries, furent dénués de tout ou n'acceptèrent pas de délivrance (Hébreux 11/32-40).
Tous avaient la foi et furent, devant Dieu, des témoins d'une égale valeur.

Cette apparente contradiction, tout au moins cette énigme, trouve sa solution dans l'œuvre de la croix où Jésus a donné sa vie.
Il fut "l'homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage."
"Ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé" (Esaïe 53/3-4)

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