Baptise-moi de feu – Partie 3

 Baptise-moi de feu – Partie 3

Le Feu tombe sur Azuza (Extraits)

L’amour divin était merveilleusement manifesté lors des réunions. Ils (les croyants) ne permettaient aucune mauvaise parole dite contre leurs opposants ou contre les églises. Le message était l’amour de Dieu. Le « premier amour » de l’Eglise primitive était revenu.

Le « baptême » tel que nous l’avions reçu au commencement, ne nous permettait pas de penser, de parler ou d’écouter du mal de qui que ce soit. L’Esprit était très sensible, tendre comme une colombe. Le Saint-Esprit est symbolisé par une colombe.

Nous savions immédiatement lorsque nous attristions l’Esprit par une pensée ou une parole déplaisante. Nous vivions comme dans une mer d’amour divin. Le Seigneur combattait nos batailles pour nous en ces jours-là. Nous nous en remettions à son plein jugement dans tous les domaines, sans jamais essayer de défendre l’œuvre ou de nous défendre nous-mêmes. Nous vivions dans sa merveilleuse et réelle présence et rien de contraire à son Esprit pur n’était permis.

Ce qui était faux était séparé du vrai par l’Esprit de Dieu. La parole de Dieu elle-même était l’absolu qui tranchait toutes les questions. Les actions et motifs des cœurs étaient examinés jusqu’au tréfonds. Ce n’était pas une blague que de se joindre au groupe. Personne « n’osait se joindre à eux » à moins qu’il ne veuille aller jusqu’au bout.

Recevoir le « baptême », en ces jours-là voulait dire accepter le procédé de mourir à soi-même et d’être nettoyé. Nous avions une « salle d’attente » pour ceux qui désiraient chercher Dieu, spécialement pour le « baptême », bien que plusieurs le reçurent dans la grande assemblée. Souvent ils le recevaient assis sur leur banc.

A cet endroit, l’Esprit travaillait en profondeur. Un esprit agité ou léger était immédiatement repris par l’Esprit-Saint. Nous étions sur une « terre sainte ». Cette atmosphère était insupportable pour un esprit charnel. Ils se tenaient généralement assez loin de cette salle, à moins qu’ils aient été réellement assujettis et « consumés ».

Seuls ceux qui cherchaient Dieu honnêtement désiraient aller dans ce lieu ; ceux qui étaient sérieux avec Dieu. Ce n’était pas l’endroit pour tomber en crise ou souffler la vapeur. Les gens ne « volaient pas à plat ventre » en ces temps-là. Ils s’envolaient au trône de la grâce. Ils enlevaient leurs souliers figurativement parlant, car ils se tenaient sur une « terre sainte ».

Arthur Booth-Clibborn avait écrit ces paroles :

« Tout amoindrissement du prix de la Pentecôte serait un désastre indescriptible. Ceux qui étaient dans la chambre haute et qui reçurent la Pentecôte avaient payé pour cela le plus haut prix. En cela, ils s’approchèrent en quelque sorte de celui qui avait payé le prix suprême afin qu’ils puissent la recevoir. Réalisons-nous vraiment adéquatement comment ce petit groupe était complètement mort à ce monde, complètement méprisé, rejeté et mis de côté ? Leur maître et responsable venait tout juste, pour ainsi dire, de passer aux mains des bourreaux des plus haut-placés de la civilisation de cette époque. Le calvaire avait été pleinement accompli, alors la Pentecôte est venue avec la même force. Le deuxième évènement devait être à la même mesure que le premier dans la plénitude de son accomplissement. Nous devrions dire alors : comme il en a été de ta croix, ainsi en sera-t-il de ta Pentecôte. Pour Dieu, le chemin qui mène à la Pentecôte passait par la croix. Il doit en être de même pour chaque individu aujourd’hui. La pureté et la plénitude de la Pentecôte individuelle doivent dépendre de la plénitude du calvaire de chacun. C’est là un principe inaltérable. »

Franck Bartleman – Azuza street, 1906

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