Prier pour les malades en marchant dans la vérité N° 27

Prier pour les malades en marchant dans la vérité N° 27

2ème partie


D. Jésus ne conditionne pas le malade pour obtenir la réponse désirée et ne se fâche pas quand le malade dit la vérité (voir: Mc 8:22-25)

L'aveugle regarda et répondit: " Alléluia, je suis guéri. " Non... Avec Jésus, le malade pouvait dire la vérité: " J'aperçois des hommes - on dirait des arbres qui se déplacent. " Jésus ne réagit pas négativement: " Incrédule, si tu avais cru, tu aurais été guéri, va, retourne à la maison. " Il ne se décourage pas, ne se culpabilise pas et n'exhorte pas l'aveugle à avoir plus de foi, mais pose encore une fois ses mains sur les yeux de l'aveugle. Par son attitude et son enseignement, il produisait une atmosphère où le malade se sentait aimé, où il pouvait être vrai, où il comprenait ce que Jésus lui demandait et Jésus comprenait ce qu'il lui répondait. Son style de vie mettait les malades à l'aise, faisons de même. Un chancelier, Lord Hailsham a dit de Jésus: " On aurait sans doute été au plus haut point enchanté de sa compagnie..." Ce n'était pas un triste Galiléen, mais un jeune homme équilibré, robuste, exemple de générosité suprême et de gentillesse.

Certaines prédications s'achèvent ainsi: " Ceux qui diront " je suis guéri " seront guéris!  " Qui est guéri? " Les mains se lèvent, les flashes crépitent, les secrétaires prennent note et... les malades repartent malades. Au nom d'un méli-mélo théologique, on a cru que Jésus entrerait dans la boîte, mais il n'est pas plus disposé aujourd'hui qu'à Bethsaïda à le faire. Si Jésus avait manipulé l'aveugle, il aurait obtenu une première réponse formulée ainsi: " Alléluia, je vois, je vois, je vois..." Et l'homme serait reparti à moitié guéri.

Mais ne devons-nous pas croire que ce que nous demandons nous l'obtiendrons? Oui, et c'est donc bien la foi qui permet le résultat et non le résultat (proclamé) qui produit la foi. La foi est une ferme assurance et cette assurance " transpire " dans nos paroles et nos actes; mais l'incrédulité, dissimulée sous une couche de proclamations à l'emporte-pièce, est entièrement stérile.

Pour achever ce point, rappelons-nous l'intervention d'Elisée auprès d'un enfant décédé. Il y a ici non pas deux mais trois étapes résumées ci-dessous:

- Elisée envoie Guéhazi, son serviteur, poser son bâton sur le visage de l'enfant, mais rien ne se passe. Il revient vers Elisée et dit: " L'enfant ne s'est pas réveillé. "

- Lorsqu'Elisée arrive dans la maison, il trouve l'enfant allongé sur le lit. Il entre alors dans la chambre, ferme la porte et prie l'Eternel. Il s'étend sur l'enfant; met sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux et ses mains sur ses mains. La chair de l'enfant se réchauffe.

- Elisée s'éloigne, va çà et là par la maison, puis remonte et s'étend sur l'enfant. L'enfant éternue sept fois, et ouvre les yeux. 2 Roi. 4:34-35

Elisée agit dans ce cas selon les indications qu'il perçoit au fur et à mesure. Il avait certainement espéré que, par son bâton, Dieu ressusciterait l'enfant. Cet échec provisoire ne l'arrête pas. Il prie et reçoit certainement la direction divine de s'étendre sur l'enfant. La victoire n'est pas encore là, mais un signe encourageant se produit: le corps tout entier de l'enfant se réchauffe. Il ne s'agit donc pas d'un processus naturel dû au contact avec Elisée, mais bien du toucher de Dieu qui a commencé. Elisée fait alors une pause, peut-être a-t-il besoin de réfléchir, de se retrouver seul sans la présence de l'enfant, de chercher encore la direction de Dieu. Toujours est-il que le moment venu il retourne s'étendre une deuxième fois sur l'enfant qui, alors, ressuscite. Dans ce récit, la marche dans la vérité est une clef.

Souvent, je constate qu'après un premier temps de prière la personne se porte réellement mieux sans pour autant être guérie. Il y a parfois, dans nos campagnes, des personnes qui reviennent quatre fois demander la prière et qui voient quatre améliorations distinctes.

Jésus, comme Elisée, nous montre un style de ministère dépouillé d'artifices, mais puissant et efficace. L'apôtre Jean a écrit sous l'inspiration de l'Esprit: "Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. " (3 Jn 4) Offrons cette joie à notre Père céleste!

Carlo Brugnoli est disponible pour enseigner dans votre groupe de jeunes, votre église, votre région. Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site: http://carlobrugnoli.net

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3 commentaires
  • VEVEVI Il y a 13 années, 8 mois

    la foie, une arme nécessaire pour le chrétien. C'est vrai que sans la foi la gloire de Dieu ne peut pas se manifester dans nos vies; et c'est la foi qui aide à être persévérant. Une seule chose que je sais est que notre Père Jesus Christ est venue se sacrifié pour nous, plus de maladie, ni la mort, ni les problèmes de la vie ne peut plus nous résisté. Amen que ca soit ainsi
  • Yvonne D'almeida Il y a 13 années, 9 mois

    Merci Seigneur pour cet enseignement qui vient de me donner un plus de directive pour le dévouement à la mission que tu m'as confiée. Que ton Esprit dirrige tous tes enfants auxquels tu as confié un tel talent à lire, à comprendre, à appliquer et à partager partout cet enseignement afin que ton Saint Nom continue par etre loué sur la terre. Que ton Serviteur Carlo soit encore plus béni au Nom de Jésus. AMEN!
  • Sunshine Il y a 13 années, 9 mois

    Cela nous montre a ne pas sombrer dans le découragement si nous n'avons pas du premier coup ce que nous demandons. Gloire à Dieu et produit en nous le vouloir et le faire . La persévérence et la Foi toujours plus de LUI dans ma vie. Sunshine Canada.