Comment accueillir un malade qui demande votre prière? (Suite) N° 18

 Comment accueillir un malade qui demande votre prière? (Suite) N° 18

Pour mieux souligner l’importance de l’accueil dont nous avons parlé dans l’article précédent, il faut également dénoncer des habitudes parfois solidement ancrées et qui n’ont rien de biblique:

- Tutoyer le malade et avoir une attitude dominatrice: rien ne nous autorise à commencer soudain à tutoyer une personne, connue ou non, comme si le fait d’exercer un ministère envers elle nous conférait ce droit par on ne sait quel mystère. Nous sommes des serviteurs et non des seigneurs; le ton péremptoire que certains utilisent est déplacé.

- Interroger sans égard: l’interrogatoire policier (s’il a réussi à s’immiscer dans votre église, votre dénomination ou votre vie), comportant de nombreuses questions répétitives, accusatrices et indiscrètes, devrait disparaître.

- Prendre la tête du malade dans ses mains, la serrer et la secouer comme un prunier: à voir certains opérer, on pourrait croire que la guérison est proportionnelle à l’énergie qu’ils y déploient.

- Hurler et postillonner dans les oreilles du malade: c’est encore la religiosité et la confusion entre décibels et foi qui s’étalent ici dans toute leur laideur.

- Imposer les mains de manière indiscrète: une femme qui pose sa main sur la cuisse d’un homme ou un homme qui le fait sur les bronches d’une femme est un spectacle trop fréquent. Ces gestes, faits sans arrière-pensées, manquent de sagesse et ne sont pas nécessaires. Poser sobrement nos mains sur les épaules ou la tête du malade évite le discrédit.

Dans les campagnes de JEM, comme dans d’autres campagnes dénominationnelles, la population sait que nous prions pour tous les malades qui le désirent. Nous formons localement de nombreuses personnes pour exercer ce ministère de manière personnalisée. Des centaines de malades sont ainsi accueillis, écoutés, aimés. Ils entendent leur nom ou leur prénom prononcé devant Dieu, souvent pour la première fois de leur vie. Ils ne voient pas seulement un orateur de loin, difficilement accessible, mais rencontrent des hommes et des femmes comme eux. Beaucoup sont soulagés, beaucoup se portent mieux, beaucoup sont guéris, beaucoup ne sont pas guéris, beaucoup ne sont pas guéris immédiatement; mais tous sentent que quelqu’un s’est soucié d’eux. Grâce à cela, un quartier entier peut savoir que le Dieu des chrétiens est vivant; le comportement futur de ses habitants, face à l’Evangile, en est alors influencé.

Carlo Brugnoli est disponible pour enseigner dans votre groupe de jeunes, votre église, votre région. Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site: carlobrugnoli.net

En partenariat avec www.famillejetaime.com

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1 commentaire
  • Israelionel Il y a 10 années

    Les gens ont besoin de se sentir aimé et considéré. C'est un principe fondament du royaume... Si celà fait défait, c'est difficile de gagner leur coeur. Merci pour ce grand message. Que Dieu vous benisse!