Comment accompagner son épouse malade?

Comment accompagner son épouse malade?

Nous sommes tous bien différents mais peut être que l’un ou l’autre point suivant fera écho et vous soutiendra dans cette aventure particulière d’accompagnant d’un conjoint malade.

Il ne nous est pas vraiment possible de comprendre la souffrance du conjoint malade. Il y a d'une part sa souffrance physique à laquelle se rajoute la souffrance psychologique. Celle-ci est faite de la réalité des pertes et des deuils face à nos projets, et à nos capacités.

J’ai pour ma part expérimenté en accompagnant mon épouse dans sa maladie (cancer des ganglions) la solution suivante : l'écouter et accueillir quotidiennement sa souffrance. Quelques touches d’humour peuvent parfois faire baisser la pression mais dans les périodes de très grande souffrance n'en rajoutez pas !

Le conjoint a un rôle d’accompagnant, de compagnon de route. Son attention doit être continuelle. C’est à lui de gérer en son intérieur tout ce que la maladie  lui renvoie.
Je ne pense pas qu’il faille être fort pour deux mais être là, présent à toutes les étapes, l’accueillir et l’écouter quotidiennement.

Au début de la maladie, il faut un temps d’acceptation au couple car les projets personnels doivent être mis entre parenthèse pour un temps.

Si jamais le conjoint malade en arrivait à jouer à son profit de la situation, il suffit d’un petit mot pour rétablir la situation afin d’éviter de tomber ensemble dans une spirale sans fin.

Il est juste de se positionner comme le conjoint du malade mais non son médecin ou son infirmier. Le corps médical fait sa part et à nous de leur faire confiance. Le conjoint non malade doit tenir dans la durée, c’est pourquoi il doit se ressourcer continuellement.

Chacun développera sa stratégie mais ce qui reste important c’est de ne pas rester seul. Pour ma part l’accès internet était une dimension extraordinaire  car quotidiennement je recevais une vingtaine de courriels et cela durant deux mois non stop. Ce fût une thérapie bienfaisante, l’écriture me permettant de prendre de la distance. 
D’autres utiliseront leur réseau d’amis ou feront appel à un spécialiste (dimension qu’il ne faut pas négliger si la situation devient trop lourde à porter pour l’accompagnant).
Bon courage à tous.

en partenariat avec : www.famillejetaime.com

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4 commentaires
  • colette64 Il y a 6 années, 8 mois

    Ce message est merveilleux , mais pour moi c'est tout le contraire qui c'est produit. Mon mari fuyait toute les occasions étaient bonnes. Il m'était d'aucune aide. Mais les enfants , les Chretiens ont joués leurs rôles. Merci au Seigneur tout puissant. À l'inverse mon mari à été opéré , et je suis restée auprès de lui. Merci Seigneur pour la patience et le pardon que tu me donne.
  • Jean-Pierre HÉRIS Il y a 6 années, 8 mois

    Tout est dis dans ce message car je suis dans le cas - Il faut énormément de patience et de compréhension. HEUREUSEMENT j'ai le Seigneur pour me soutenir car sinon franchement je baisserais parfos les bras. AMEN
  • xavier100 Il y a 7 années, 9 mois

    Tout est dit dans le message principal de Francis BOSSERT. L'accompagnement doit se faire en étant proche de son ou sa compagnon(ne). La prière, c'est une épreuve dans lequel il ne faut pas baisser les bras, le fait d'être une seule chaire devant le Christ, c'est le fait d'accepter de portée ce fardeau et de ne pas être indifférent à la souffrance de l'autre. Je me suis permis d'intervenir en tant que célibataire car beaucoup d'hommes et de femmes seules, désirant faire leurs vie à deux, doivent prendre également en considération que même à deux, les épreuves existent mais cette fois-ci le couple porte ensemble ce fardeau.
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