C'est toi qui décides!

C'est toi qui décides!
J’attendais mon premier enfant, lorsqu’à sept mois et demi de grossesse, l’obstétricien m’annonce qu’il fallait m’hospitaliser. Diagnostique : MAP, menace d’accouchement prématuré.

En deux temps trois mouvements, j’étais perfusée et allongée dans un lit. Nous étions à quelques jours des fêtes de fin d’année. J’étais en larmes, complètement démoralisée, même si le médecin m’assurait que je pourrais boire du champagne le jour du 1er janvier.

J’étais de l’autre côté de la barrière. Habituellement, c’est moi qui m’occupais des malades, car à l’époque, je travaillais dans un service de soins intensifs de réanimation. J’essayais de me rassurer, « j’en aurais juste pour deux ou trois jours au plus et ensuite je pourrais rentrer chez moi ».

Chaque matin, j’attendais la visite du médecin, espérant entendre « Mme Robin, vous pouvez sortir ! » Mais rien de tout ça n’arrivait. J’étais clouée sur mon lit avec interdiction absolue de me lever. Vous imaginez, pour quelqu’un qui ne tient pas en place plus de cinq minutes, être obligée de rester dans un lit de quatre vingt dix centimètres de large !
Cela faisait maintenant plus d’une semaine et toujours pas d’espoir de sortie.

En plus de ça, le mauvais temps s’en est mêlé, il a fallu qu’une tempête de neige s’ajoute au programme, me privant de visites.
Je maugréais dans mon lit, je me plaignais, « pourquoi Seigneur permets-tu cette situation, c’est pas juste » et bla bla bla et bla bla bla !… Bref, Dieu savait que j’étais de mauvaise humeur !

N’osant plus espérer, je décidais un matin de changer d’attitude et de raisonner d’une autre façon. Je réalisais que ma colère de toute façon ne servait à rien.

Alors je m’adressais au Seigneur et lui dis : « Je vois bien que cette attitude ne sert à rien, je resterai ici le temps qu’il faudra, c’est toi qui décides, fais comme tu veux ! » Aussitôt je retrouvais la paix dans mon cœur et étais prête à rester encore le temps nécessaire.

Quelques instants après cette démarche, le médecin entre dans ma chambre, comme chaque matin pour la visite.« Mme Robin, j’ai une bonne nouvelle pour vous, vous pouvez sortir demain, tout va bien pour vous ! »

Je n’en revenais pas. Dieu m’avait donné une bonne leçon. J’appris, que seulement Lui est maître des temps et circonstances de ma vie. Si j’avais gardé cette attitude de colère, je serai restée encore clouée sur ce lit jusqu'à ce que je comprenne ce qu’Il voulait m’enseigner.

L’impatience, la colère sont des sentiments que le Seigneur veut extirper de notre cœur car ce sont des dangers potentiels.

Un esprit doux et paisible lui est beaucoup plus agréable.


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1 commentaire
  • Fety Il y a 10 années, 11 mois

    L’Éternel est bon,Il est un refuge au jour de la détresse;Il connaît ceux qui se confient en lui. rendons gloire à Dieu tous puissent.