Sous la couette...

Sous la couette...

Ah non ! La gorge qui pique en avalant, un petit frisson de temps en temps, une soudaine sensation de fatigue, un « atchoum » qui sort avant que je trouve un mouchoir…vous connaissez les signes, n’est-ce pas ?


Et, alors, qu’en est-il de ce petit week-end en Angleterre si soigneusement préparé ? Justement, pour aller chercher un ami canin pour Sushi, le héros d’un récent clin d’œil. Les billets du ferry ? Les réservations dans un charmant « B & B » avec les bons tarifs pour étrangers ? Une voiture gentiment prêtée ?

Eh, oui « il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets….. » mais je suis persuadée que la grippe n’en fait pas partie !

J’avais un bien-aimé pasteur qui m’a dit un jour que le Seigneur avait été obligé de le mettre au lit avec une bonne grippe afin d’être capable d’avoir toute son attention et de lui parler ! Bien sûr qu’il plaisantait, parce que le Seigneur n’agit jamais d’une telle façon. Mais j’ai compris ce qu’ il voulait dire : que c’est dans les moments où on est découragé, triste, ou même malade, qu’Il peut vraiment avoir un bon tête à tête avec nous !

Passée la déception de l’annulation du voyage, j’ai eu du temps devant moi, sous la couette. Ce n’est pas facile de dormir avec les fluctuations de température, mais j’ai trouvé des moments d’intercession extraordinaire. J’ai un cahier où je garde une liste d’intercession pour les amis, la famille, les associations ; j’ai tourné les pages dans ma tête et j’ai passé du temps pour chaque sujet, quelque chose que je n’avais pas fait depuis un moment !

‘Ecoute, Seigneur, Ta servante parle’ est subitement devenu ‘Parle, Seigneur, Ta servante écoute’. J’ai appris beaucoup de petites choses et j’ai commencé à voir certaines situations différemment.

En tant que femme, j’ai plus l’habitude de servir que d’être servie. Je suis une vraie Marthe ! J’ai du mal à laisser les autres s’occuper de moi. Ma très gentille voisine m’a fait une délicieuse soupe et je me suis rendu-compte que, parfois, mon attitude prive les autres d’une occasion de me bénir !

Peut-être le plus dur à avaler, durant ces sept jours, ce n’était pas la nourriture - à cause de ma gorge enflammée - mais c’était le fait que la vie continuait normalement… sans moi. La maison restait debout, mon mari trouvait de quoi manger, et Sushi dormait les trois -quart de la journée, comme d’habitude.

Et, en plus, j’ai même trouvé que chaque situation peut bien cacher un clin d’œil !

Si chez vous - comme chez nous - il fait toujours froid… n’oubliez pas de vous emmitoufler et de prendre de la Vitamine C !

Love.

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