Combattre pour Dieu et avec Dieu

Combattre pour Dieu et avec Dieu

Makir, premier-né de Manassé et père de Galaad, avait eu Galaad et Basan, parce qu’il était un homme de guerre. Josué 17.1

Les jeunes gens aiment combattre. Ils sont forts et portés à l'action (1 Jean 2.13-14).
C'est le propre de la jeunesse de rêver à de grandes choses pour de nobles causes, et l'élargissement du Royaume de Dieu sur terre n'est-elle pas la plus belle de celles-ci ?

Certes, il n'est pas question de se battre et de vaincre par les armes de la chair, d'employer les moyens et les méthodes de l'homme violent (Proverbes 3.31).
Il ne s'agit pas d'instaurer par la force les droits de Dieu sur toutes ses créatures, ce que le Seigneur Jésus ne fit pas lors de sa venue en grâce.

L'Église a besoin de conquérants, mais il doivent être des soldats obéissants à Jésus (2 Timothée 2.3) et non des généraux qui font passer leurs pensées et leur élan pour ceux de Dieu.
La guerre c'est déjà la résistance au mal, la non collaboration avec ce monde aux pratiques contraires à la volonté divine.
C'est parfois aussi élever bien-haut l'étendard de la foi comme un Élie et se tenir, au prix de sa vie, droit pour dénoncer le mal. Ce qui n'empêche qu'il y avait sept mille autres résistants moins en vue, comme l'ignorait Élie (1 Rois 19.18).

Le serviteur fidèle ne choisit pas son combat !
Il s'engage pour Dieu, pour les autres, et non pour lui-même.
Il n'est ni lâche ni manquant de sagesse.
Il se prépare à la bataille tout en fuyant les combats inutiles voire dangereux.
Il se bat pour ses frères et soeurs dans la foi et non contre eux.
Il sait se tenir au repos, car il y a un temps pour toutes choses (Ecclésiaste 3.1).

Moïse, dans la force de l'âge, poussé par une aspiration qu'il estimait légitime – elle l'était – crut qu'il devait se lever, et, par la force, délivrer son peuple asservi à l'esclavage.
Il se trompait et il dut s'enfuir.
Quarante ans plus tard, Dieu l'appela et le conduisit pour être son instrument pour la délivrance d'Israël. Il était devenu l'homme le plus patient de la terre (Nombres 12.3).
Moïse n'était pas le combattant qu'il croyait être. L'Éternel savait ce qui était bon pour lui et pour son peuple terrestre. Il l'a façonné, et s'il dut combattre dans le désert, ce ne fut pas avec l'épée à la main, mais les mains levées vers Dieu (Exode 17.8-13).
Moïse fut un combattant tout comme Josué, mais c'est Dieu qui décida de quelle façon il devait l'être.

Chacun de nous a à combattre de la manière que Dieu lui révèle et non comme il aimerait le faire ou comme il pense qu'il devrait le faire.
La récompense est pour ceux qui agissent selon la volonté de Dieu.

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