Devenir l'amie de son mari N°30

Devenir l'amie de son mari N°30
Etre libérée pour pouvoir libérer (Suite)

Esther, ainsi préparée et fortifiée par le Seigneur, se présente devant le roi qui lui accorde sa faveur et accepte son invitation à un festin. Au cours du repas, quand le roi lui demande ce qu’elle désire, l’assurant qu’il le lui accordera, son coeur se met à battre. Il semble tellement bien disposé ! Va-t-elle laisser passer l’occasion favorable ? Inexplicablement, elle repousse encore le moment de parler, invitant son époux à un second festin. Ne se rend-elle pas compte que tous ses compatriotes attendent qu’elle parle ? Bien sûr ! Mais elle a été libérée de la crainte de l'homme et de sa terrible emprise. Elle est tellement remplie de la présence de Dieu qu’elle peut percevoir la douce insistance du Seigneur: «Non, pas maintenant, attends encore.» Elle se tait.

La nuit suivante, le roi ne peut trouver le sommeil. Il se fait lire les annales qui relatent les derniers événements du royaume. On lui rappelle que Mardochée l'a sauvé d'un assassinat, et il découvre que ce dernier n’a pas été récompensé ! Le monarque se fait donc un devoir de corriger cette impardonnable négligence ! Le lendemain, il ordonne à Haman de conduire triomphalement Mardochée sur le cheval du roi et revêtu des habits royaux. Pour le premier ministre, c'est un terrible camouflet, il rentre chez lui mortifié. Mais le temps n'est pas aux grandes délibérations, les envoyés du roi sont à sa porte et l'entraînent au second festin qu'Esther a préparé ...

Tandis qu’on sert le vin, le roi demande à son épouse ce qu’elle désire, ajoutant qu'il est prêt à lui donner la moitié de l'empire ! Alors seulement la reine répond : «Si j'ai obtenu la faveur de sa Majesté et si le roi le juge bon, qu'il veuille accorder la vie sauve à moi-même et à mon peuple, c'est là le vœu que je te demande d'exaucer. En effet, mon peuple et moi nous avons été vendus pour être détruits, tués et massacrés. Si nous avions été vendus seulement pour être réduits en esclavage, je me serais tue, car cela n'aurait pas valu la peine de te déranger.» Scandalisé, le roi Assuérus interroge Esther: «Où est donc celui qui a formé un tel projet ? Qui est-ce ?» Elle répond : «Notre adversaire, notre ennemi, c'est Haman, ce misérable !» Haman est saisi de terreur. (Esther 7:3-6)

Le roi est si furieux qu'il quitte la table et sort dans les jardins du palais. Haman comprend que sa perte est arrêtée. Il se tourne vers la reine pour la supplier. Lorsque le roi revient, il trouve Haman prostré sur le lit où se trouve Esther. Outré, le roi s'écrie : «Et en plus il veut faire violence à la reine en ma présence, dans mon palais !»

A peine le roi a-t-il prononcé ces mots que les serviteurs voilent le visage d’Haman. L'un d'eux, Harbona, s'adresse au roi : «Majesté, Haman a lui-même préparé un gibet pour y pendre Mardochée, l'homme dont le rapport t'a sauvé la vie. Ce gibet se dresse devant la maison de Haman, il est haut de vingt-cinq mètres.» «Qu'on y pende Haman !», ordonne le roi.

Haman fut pendu au gibet qu'il avait fait préparer pour Mardochée. Assuérus remit à Esther tous les biens de Haman. Elle apprit au roi que Mardochée était son parent. Le roi le fit venir et l'établit dans les fonctions que Haman avaient exercées.

Le même jour, les secrétaires du roi furent convoqués. Selon les indications de Mardochée, ils écrivirent des lettres et les adressèrent aux Juifs, aux représentants du roi, aux gouverneurs et hauts fonctionnaires des cent vingt-sept provinces de l'empire. Il y était écrit que le roi autorisait les Juifs de toutes les villes de l'empire à se rassembler pour défendre leur vie.

Mardochée sortit du palais, vêtu d'un costume royal violet et blanc, avec un manteau blanc et rouge, et portant une grande couronne d'or. La ville de Suse retentissait d'acclamations et de cris de joie. Pour les Juifs, ce fut une explosion de bonheur, une allégresse sans mélange, un triomphe. (Voir Esther 8)

De tels bouleversements sont possibles dans nos vies et nos familles ! Ce même Seigneur peut nous revêtir aujourd'hui de la persévérance, la patience et la sagesse d'Esther. Le mariage est un lien d’amour qui se tisse au fil des années. En devenant les amies de nos maris sur un plan pratique, moral et spirituel, le jour viendra où nous récolterons pleinement ce que nous aurons semé.

Mise en page de Marianne Dubois


Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site :
www.carlobrugnoli.net

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
13 commentaires
  • fanoufatiha Il y a 7 années, 6 mois

    chaque jour qui passe me montre que je ne suis et ne serai jamais reconnue et aimée à ma juste valeur par mon mari, mais je suis enfant de Dieu et je dois voir plus loin que ce que je vis. Dans la bible il y a ceux qui ont vu les géants et les autres ont vu que le pays était merveilleux plein de fruits extraordinaires. OUI c'est très dur d'attendre et de ne rien voir changer, mais quel esprit le seigneur m'a t il donné, de crainte, de désespoir, de renoncement?? non un esprit d'espérance. Attendre et attendre encore, car l'oeuvre du seigneur s'accomplira quoi qu'il arrive
  • FB.esalisabethmpiana.gustavo Il y a 10 années, 4 mois

    Merci à ce parole, je va continue a prié, et avec l'aide du seigneur le moment favorable viendront.que Dieu vous bénisse.
  • Judith Ph. Augustin Il y a 11 années, 4 mois

    Alleuia!!!!!!!! Gloire a Dieu. Merci Seigneur.
  • Afficher tous les 13 commentaires