Religieux ou spirituel : les différences N° 34

Religieux ou spirituel : les différences N° 34
Comment pensez-vous éviter d'être condamnés à l'enfer ?

Un prédicateur a dit : «Depuis 1967, on a décidé que l’enfer n’existait plus. Depuis 1976, on n'en parle même plus, et depuis 1983, quand quelqu’un en parle, on essaie de le censurer.»

L’enfer n’a pas été créé pour les êtres humains, mais pour Satan et ses anges. Dieu, le cœur rempli d'une grande tristesse, ne peut obliger les hommes à venir à lui contre leur gré. Il y aura ainsi un lieu dans l’univers où Dieu retirera sa présence et où seront ceux qui n'ont pas voulu de lui.
Nous pouvons faire un colloque, ou même un concile, pour décider que seuls les benêts moyenâgeux croiront désormais encore à l'enfer, cela n'y changera rien. Jésus interroge solennellement ces hommes face à face: «Comment y échapperez-vous après ce que vous avez fait ?»

Prenez une concordance biblique et vérifiez par vous-même : c'est le Christ en personne qui nous met le plus en garde sur ce sujet. Il emploie différents termes similaires pour décrire cet endroit de perdition, tels qu'abîmes de ténèbres, ruine, lieu de tourment, peines éternelles... Comme quelqu'un l'a relevé, il vaut bien mieux pouvoir dire : «Je crois à l'enfer, mais j'ai la certitude de ne pas être damné», que de dire : «Je sais que je n'irai pas en enfer, parce que je ne crois pas à l'existence d'un lieu de ce genre...»

Prétendre que l’enfer n’existe pas en espérant ainsi y échapper, revient à penser qu'il suffirait à un condamné de ne pas croire à la prison pour ne pas y être jeté !

Quand un homme choisit le chemin de la perdition,
il fait pleurer Dieu.


C’est contre sa volonté que certains se retrouveront dans cet horrible endroit. Le séjour des morts, dont nous parle Jésus dans le récit du riche et de Lazare, n'en est que l'antichambre. L'homme qui s'y retrouve nous laisse un message on ne peut plus clair : «Ne viens pas dans ce lieu de tourment !» (Luc 16:19-31)
Nous lisons dans l'évangile de Luc : «Mais les pharisiens et les maîtres de la loi ont rejeté ce que Dieu voulait pour eux et ont refusé de se faire baptiser par Jean.» (Luc 7:30) Dieu avait donc un plan pour leur pardonner, il voulait les sauver. Si la plupart l'ont refusé, ils en portent l'entière responsabilité.

N'y a-t-il plus aucun espoir pour les «pharisiens» de tous les temps ?

C'est précisément pour les arracher à leur aveuglement que Jésus les reprend avec une telle virulence. Lui, l'homme spirituel par excellence, accepte la souffrance et la mort pour sauver l'homme religieux. Il met ainsi le comble à son amour. C'est ce qui lui permet de parler si fort. Seul ce langage peut encore secouer ses adversaires à salut, car c'est bien leur salut que Christ recherche.
Nous arrivons ainsi au sommet du paradoxe: l'homme religieux vit dans le péché mais se croit saint; l'homme spirituel est saint mais ses adversaires l'accusent de blasphème. L'homme religieux haïra l'homme spirituel au point de le mettre à mort; l'homme spirituel aimera l'homme religieux au point de donner sa vie pour lui. Par sa mort volontaire, Jésus rendra le salut des pharisiens de toutes les époques possible, comme celui de chaque être humain.

Et certains d'entre eux se laisseront convaincre...

- «Quelques pharisiens disaient : Celui qui a fait cela ne peut pas venir de Dieu, car il n'obéit pas à la loi du sabbat. Mais d'autres répliquaient : Comment un pécheur pourraitil faire de tels signes miraculeux ? Et ils étaient divisés entre eux.»
- «Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent : Tu as bien parlé, Maître.»
- «Cependant, parmi les chefs juifs eux-mêmes, beaucoup crurent en Jésus.»
- «Jésus leur dit alors: Ainsi donc, tout maître de la loi qui devient disciple du Royaume des cieux est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.» Son désir le plus grand est que chacun réponde à son appel et marche sur ses traces.
Nous lisons encore ce témoignage réjouissant à l'époque de l'Eglise naissante:
- «La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.»

Jean 9:16, Luc 20:39, Jean 12:42, Matthieu 13:52, Actes 6:7.

Mise en page de Marianne Dubois

Carlo Brugnoli est disponible pour enseigner dans votre groupe de jeunes, votre église, votre région. Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site :
www.carlobrugnoli.net

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